Prime de rentrée de 150 euros : voici les Français qui vont bénéficier de l’aide exceptionnelle !
Comme chaque année, pour la rentrée scolaire, le gouvernement français offre une aide à la plupart des familles ayant au moins un enfant scolarisé. Le but, c’est de les aider à financer les achats des fournitures scolaires. Toutefois, cette année, les choses ont changé. Les bénéficiaires des minima sociaux, sauf pour l’Allocation aux adultes handicapés, ne profiteront plus de la prime exceptionnelle de la rentrée. Lors d’un débat au parlement, les sénateurs ont voté un nouvel amendement. Cela consiste à réserver 150 euros pour les personnes qui touchent la prime d’activité.
La prime exceptionnelle de la rentrée à 150 euros
Dans la nuit du mardi à mercredi 3 août, il y a eu un grand débat au Sénat et à l’Assemblée nationale. Les parlementaires ont également voulu supprimer la prime exceptionnelle de la rentrée réservée aux minima sociaux pour proposer un nouvel amendement. Celui de bénéficier de cette aide pour les personnes qui touchent la prime d’activité et de l’allocation aux adultes handicapés.
Au départ, cette aide était uniquement réservée aux Français en situation de précarité. On entend par là les personnes qui bénéficient des minima sociaux. Ceux qui touchent le RSA, l’allocation aux adultes handicapés (AAH), l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) et les étudiants boursiers. Mais le rapporteur du texte, Jean-François Husson, a voulu valoriser les travailleurs. Il a dit qu’il s’agit de faire en sorte que les Français qui occupent un travail, travailleurs pauvres ou modestes, trouvent au moment de la rentrée une prime exceptionnelle de 150 euros par foyer.
Les bénéficiaires de la prime
Comme on vient de le constater, la prime s’élèvera désormais à 150 euros au lieu des 100 euros initialement prévus. Toutes les personnes qui travaillent et qui ont un revenu modeste peuvent en bénéficier. Cependant, comme toute demande à la CAF, il faut respecter certains critères. Déjà, il faut avoir plus de 18 ans, et si la personne n’a pas de travail, il lui faut indemnisation au titre du chômage partiel/technique. Finalement, le plus évident, c’est que la personne devrait résider en France ou citoyen de l’Espace économique européen.
Bien que le sénateur Jean-François Husson ait bien soutenu son argument, les autres n’ont pas partagé le même avis que lui. Et cela a créé un grand débat électrique au sein de l’hémicycle. Pour le ministre délégué chargé des Comptes publics, Gabriel Attal, cette disposition retire les personnes qui ont le plus besoin de l’aide dans la liste. Soit quatre millions de foyers pauvres. Les étudiants demandent ainsi au Sénat de revoir leur décision. De toute façon, rien n’est encore sûr, car l’amendement doit être revu en commission mixte paritaire. Suite à cette indignation, les parlementaires reviendront sûrement sur leur décision.