Pour vous aider à moins gaspiller de l’énergie, le gouvernement a lancé le prime de covoiturage de 100 euros. Cette prime de 100 euros pour le covoiturage a rencontré un succès fou auprès des utilisateurs. On vous en apprend plus dans cet article.
Quelle est cette prime de covoiturage de 100 euros ?
C’était l’un des coups de pouce phares du programme de relance du pouvoir d’achat des Français. La prime de covoiturage d’un montant de 100 euros vise à pousser les Français à partager leurs trajets dès que cela est possible, notamment pour les trajets quotidiens. Trois mois après sa mise en place, la prime covoiturage de 100 euros est un franc succès. Des dizaines de milliers de conducteurs ont répondu à l’appel du gouvernement, motivés sans doute par la prime de 100 euros versée pour les trajets courts du quotidien (moins de 80 km).
Le nombre de trajets explose
En mars 2023, les plateformes de covoiturage ont enregistré 1 million de trajets dits de « covoiturage quotidien ». C’est deux fois plus que l’an dernier. La prime covoiturage de 100 euros a rencontré un véritable succès. En janvier dernier, la ministre promettait aux conducteurs qu’ils pourraient bénéficier d’une aide de 100 euros. En somme, 25 euros dès le premier trajet. Puis, 75 euros de plus si neuf trajets étaient réalisés dans les trois mois suivants s’ils se mettaient au covoiturage.
Avec 80 000 nouveaux conducteurs éligibles depuis janvier, le chemin de cette prime semble tout tracé. Le cabinet de la ministre y voit même une « dynamique très positive » et aimerait que le covoiturage devienne « un réflexe pour les Français ». Si ce moyen de transport est « bon pour la planète (et) bon pour le pouvoir d’achat ». Cependant il reste encore trop rare dans les habitudes des automobilistes. Chaque jour, on ne compte pas moins de 100 millions de déplacements effectués en voiture pour se rendre au travail, à l’école ou faire des courses dont « la grande majorité sont effectués avec une seule personne dans la voiture ». Avec un million de trajets en mars 2023, on est donc loin du compte. Le gouvernement s’est fixé l’objectif « très ambitieux » d’atteindre les 3 millions de trajets quotidiens dans quelques années.