Début 2023, une nouvelle prime carburant de 100 euros et un bouclier tarifaire seront versés par le gouvernement. On vous donne les détails.
Pour contrecarrer l’inflation, le gouvernement a mis en place plusieurs aides afin de booster le pouvoir d’achat des Français en 2023. Parmi ceux-ci, on peut citer le bouclier tarifaire et la prime carburant.
Prime carburant 2023
À partir du 16 janvier 2023, le gouvernement et TotalEnergies offriront une prime carburant de 100 euros aux travailleurs les plus modestes, soit environ 10 millions de personnes. Le but de celle-ci est de compenser la fin de la remise carburant de 10 centimes d’euros par litre. Cette aide sera disponible sur demande.
Pour obtenir cette prime carburant, il suffit de se rendre sur le site impots.gouv.fr et de fournir son numéro fiscal, sa plaque d’immatriculation ainsi qu’une « déclaration sur l’honneur ». Cette dernière indique en effet que vous avez besoin de votre voiture pour vous rendre au travail. Il faut dire que les démarches sont simples et rapides.
Selon la Première ministre Élisabeth Borne, cette prime carburant de 100 euros en 2023 sera versée sur le compte bancaire des ménages situés dans les cinq premiers déciles de revenus. Soit, environ la moitié des ménages français. Une fois la demande effectuée sur le site impots.gouv.fr, l’aide sera versée directement sur le compte du demandeur. Mais les coups de pouce du gouvernement pour contrer l’inflation ne s’arrêtent pas là.
Le bouclier tarifaire prolongé
En septembre dernier, Élisabeth Borne a également annoncé la mise en place d’un bouclier tarifaire pour l’année 2023. Ce dispositif vise à limiter les hausses de prix de l’électricité et du gaz à 15 %. Il sera versé en février et janvier 2023 pour « tous les ménages, les copropriétés, les logements sociaux, les petites entreprises ainsi que les plus petites communes ». Soit, environ deux tiers des communes françaises, selon la Première ministre.
Effectivement, l’application du bouclier tarifaire devrait entraîner une augmentation moyenne des factures des foyers. Soit de l’ordre de 25 euros par mois pour les ménages chauffés au gaz, contre environ 200 euros sans ce dispositif. Pour les ménages chauffés à l’électricité, cette augmentation devrait être de l’ordre de 20 euros par mois. Alors qu’en l’absence de bouclier tarifaire, elle serait de 180 euros