Pôle emploi est dans la polémique après avoir organisé une soirée à un coût exorbitant !

Cette soirée organisée par Pôle Emploi au stade de France a été révélée par les journalistes de Le Canard Enchaînée. Ce grand événement aurait coûté 286 000 euros. Et pour couronner le tout, la direction régionale de Pôle Emploi ne semble rien regretter. 

Pôle Emploi : une soirée excessivement chère

Le 17 juin, Pôle Emploi Ile-de-France s’est offert une soirée au Stade de France. Plus précisément, c’était un  “séminaire managers” . Selon Le Canard Enchaîné, l’événement aurait coûté 286 000 euros à raison de 260 euros hors taxe par invité. Il y avait plus de 1000 convives. Contactée par le palmipède, la direction régionale de Pôle Emploi cherche à banaliser les faits. En effet, l’intéressée indique que les prix sont conformes à ceux “pratiqués en région parisienne”

Cette soirée de Pôle Emploi s’est faite avec l’argent public, ce que déplore un syndicaliste : “C’est de l’argent public qui devrait être consacré à l’accompagnement des demandeurs d’emploi”. D’autant plus que les chômeurs sont touchés par une réforme qui ne les arrange pas. En effet, d’après l’estimation de l’Unédic, plus d’un millions de demandeurs d’emploi pourraient voir leur allocation baisser de 17%.

De polémique en polémique

Pôle Emploi fait face à une  polémique un peu plus discrète mais non moins importante survient quelques jours après la fameuse soirée. En effet, un hacker annonce sur un forum spécialisé “Je vends une base de données liée au site français de recherche d’emploi pole-emploi.fr”.  Le fichier est vendu pour 1000 dollars. Il contient les données de 1.2 millions de demandeurs d’emploi. Ce n’est pas cas nullard puisque le hacker en question est bien connu. De leur côté, Pôle Emploi n’a ni confirmé ni infirmé les faits. Les personnes concernées deviennent la cible d’arnaqueurs  en tout genre qui possèdent leurs informations personnelles. En plus de tout cela, Capital annonce qu’un récent décret permet désormais aux agents de pôle emploi d’avoir accès à certaines informations personnelles. 

Face à ces situations, les demandeurs d’emploi Français pourraient bien s’expatrier aux Pays-Bas. Ce pays a un taux de chômage faible d’à peine 3.2% tandis qu’en France, ce taux est de  7.2%. De quoi convaincre la ministre néerlandaise des Affaires sociales et de l’Emploi qu’un lien peut être fait. En effet, Karien van Gennip s’adresse aux habitants des banlieues françaises, selon elle massivement touchées par le chômage : “ Je n’imagine pas que nous puissions faire fonctionner notre économie sans eux (jeunes Français ou Espagnols) “ . Et pour cause ! Les Pays-Bas ont dû mal à trouver de nouveaux travailleurs nationaux. Elle pense dès lors que la solution réside à l’étranger.

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