Plus de contrôles et du « sur-mesure » : les techniques de France Travail pour atteindre le plein emploi
Le 1er janvier 2024 marquera le changement de nom de Pôle Emploi pour France travail. Le nouveau directeur général est Thibaut Guilluy. Il a mis en place une réforme qui vise à mettre en place un guichet unique. Cela devrait simplifier les démarches administratives. Elle promet plus d’efficacité. Mais, cela suscite des débats concernant les « contrats d’engagement » pour les bénéficiaires du RSA. Cette évolution vers France Travail représente un grand pas vers un système de plein emploi pour tous.
Plein emploi : une obsession pour le directeur général de France travail
Thibaut Guilluy s’est rendu chez Relais Gironde. C’est une entreprise qui trie des vêtements avec 120 salariés. Il est venu présenter France Travail, le remplaçant de Pôle Emploi. Avant d’être nommé directeur général le 21 décembre dernier, il a conçu cette réforme en tant que Haut-commissaire à l’Emploi. Il a souligné l’importance du plein emploi pour France travail. Cette réforme réunit tous les acteurs de l’emploi. Selon lui, cette réforme favorise une collaboration efficace entre les demandeurs d’emploi et les entreprises. Cela se traduira par un guichet unique. Ainsi, il veut simplifier la recherche d’emploi et les démarches pour les petites entreprises.
Plein emploi : l’objectif principal de France travail
Thibaut Guilluy prévoit une légère hausse du chômage en 2024. Actuellement, le taux de chômage est d’environ 7,5 %. Toutefois, l’objectif du gouvernement est d’atteindre le plein emploi autour de 5 % d’ici 2027. Il souligne que de nombreuses entreprises peinent toujours à recruter. Ainsi, de nombreux postes restent vacants. Il constate que seulement un tiers des petites entreprises utilisent les services de France Travail. Cela nécessite d’aller à leur rencontre pour améliorer les ressources humaines du pays. Il estime également que le processus de recrutement prend en moyenne 32 jours avant d’aboutir. Pour atteindre le plein emploi, il insiste sur la nécessité de l’utilisation des services offerts par France Travail.
Astrid Van Waesberghe, directrice du Relais Gironde, souhaite une amélioration dans la rapidité pour trouver les bons candidats. Elle espère que cela permettra de pourvoir cinq postes vacants pour le tri des vêtements. Elle souhaite simplifier le processus de recrutement en évitant de multiplier les personnes impliquées. Ainsi, cela facilite la recherche de talents adaptés aux besoins. Astrid souligne l’importance d’une recherche efficace de nouveaux employés. Elle veut rendre le recrutement plus proche des besoins spécifiques de l’entreprise. Astrid met en avant le fait que l’amélioration de ce processus de recrutement aidera son entreprise à trouver des personnes qualifiées. Enfin, elle soutient le plein emploi mis en place par France travail.
Les changements apportés par ce nouveau système
Le projet de loi « Plein Emploi » prévoit la création de France Travail début 2024 pour réduire le chômage à 5 % d’ici 2027. France Travail va apporter des changements d’ici janvier 2025. Les personnes touchant le RSA devront signer un « contrat d’engagement » pour réaliser 15 heures d’activités par semaine. Cela est accompagné de sanctions graduelles en cas de non-respect. Les contrôles seront plus fréquents. Tous les acteurs de l’emploi seront réunis sous France Travail. Les procédures pour s’inscrire et toucher les aides resteront les mêmes. Mais, France Travail implique des changements importants pour mieux accompagner les demandeurs d’emploi vers un retour au travail.
Afin de tenir cette promesse, il est crucial de réunir les 55 000 employés de Pôle Emploi et les 100 000 autres professionnels de l’emploi. L’idée de travail d’équipe et de partage des informations. Ceci passe par l’idée de « dites-le nous une fois ». Cela vise à simplifier les démarches des recruteurs et des chercheurs d’emploi. Mais pour atteindre cet objectif, il est également nécessaire que ces systèmes d’informations partagées facilitent les contrôles. Cela implique l’application du « contrat d’engagement » pour les personnes touchant le RSA. Mais, ce sujet concernant le RSA suscite des désaccords parmi les syndicats. Ainsi, France Travail vise à rendre les processus plus fluides pour tous.
La simplification de la vie des gens
Le dirigeant de France Travail exprime le désir de simplifier la vie des personnes. Moins de paperasse pour les allocataires signifie plus de temps gagné pour tous. Cependant, distribuer l’allocation de 600 euros n’est pas suffisant. Seulement 11% des bénéficiaires du RSA trouvent un emploi stable après sept ans. Pour résoudre cela, le projet prévoit l’inscription automatique des demandeurs du RSA à France Travail d’ici 2025. Ces contrats d’engagement impliquent des heures d’activité. L’objectif est d’offrir un soutien individualisé à grande échelle pour parvenir au plein emploi, explique Thibaut Guilluy. L’idée est que tout le monde reçoive l’aide nécessaire pour trouver un travail plus rapidement.