Pénurie d’essence : On vous dévoile la loi si vous ne pouvez pas vous rendre au travail !

Les automobilistes ont parfois attendu pendant des heures devant une station-service en espérant faire le plein. Ils ont parfois tourné pendant des heures pour trouver une station-service ouverte, qui propose encore du carburant. Parfois en vain. C’est une pénurie d’essence qui touche la France. Largement amplifiée par la panique de certains qui ont fait, non seulement le plein de leur voiture. Mais également plein de bidons pour faire des réserves. Le covid-19 n’a servi de leçon à personne, les automobilistes craignent de manquer d’essence. Mais pour ceux qui n’ont pas réussi à en trouver lors de cette pénurie d’essence, que se passe-t-il pour se rendre au travail d’après la loi ?

Pénurie d’essence : D’après la loi, comment se rendre au travail ?

Si une pénurie d’essence touche le pays et que le salarié ne peut pas se rendre au travail, la loi est logiquement de son côté. C’est-à-dire qu’il ne s’agit pas d’une faute professionnelle. À condition, évidemment, de faire les choses comme il faut. Il faut prévenir son employeur quant au caractère exceptionnel de la situation. Surtout lui prouver que vous n’avez pas d’essence. Vous devez envoyer tous les documents qui prouvent votre bonne foi. Bien sûr, la pénurie d’essence fait la une des journaux, tout le monde sait que c’est difficile d’en trouver. Mais une photo, une vidéo ou un autre document est indispensable pour prouver vos propos. Une sanction ne peut être donnée à l’employé que s’il y a une faute. Avec de telles preuves, la faute ne peut pas être prouvée.

L’employeur peut cependant vous demander de regarder du côté des transports en commun. À vous de voir si c’est faisable ou non. Si ce n’est pas le cas, montrez-lui. Vous pouvez, dans la mesure du possible, tenter de négocier un ou plusieurs jours de télétravail le temps que la situation se calme. Pour éviter toute sanction, le salarié peut poser un jour de congé. Enfin, le salarié peut invoquer « la force majeure » qui représente un événement. Il est à la fois imprévisible et insurmontable. Mais l’employeur peut la refuser en considérant que la pénurie actuelle d’essence ne correspond pas à cette loi pour se rendre au travail.

 

Quand la pénurie en entraîne une autre

L’association La chaîne logistique du froid, qui fédère près de 120 entreprises dans le secteur du transport, a lancé un avertissement. Selon elle, plusieurs risques étroitement liés aux pénuries de carburants existent. Dans son communiqué officiel, l’association explique que « les blocages des raffineries de pétrole en cours sur le territoire national confrontent les entreprises. Ils transportent des denrées périssables (…) à des difficultés grandissantes «. « Si la durée de cette pénurie d’essence est incertaine comment se rendre au travail d’après la loi ?

Par conséquent, les risques de « rupture de l’approvisionnement en produits frais et surgelés chez les clients des entreprises de transport » sont importants. Les clients sont nombreux et variés. Cela peut être des industriels, la grande distribution ou encore des spécialistes de la restauration. L’association s’inquiète également concernant les réserves en carburant. Ils diminuent du fait de la pénurie d’essence. « Les réserves disponibles sont dans certains cas inférieures à une semaine » 

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