Est-ce-que vous avez déjà entendu parler de cette carte permettant de suivre en temps réel les stations-service en rupture de stocks en carburant ? Dans cet article, on vous l’explique.
Cette carte permet de suivre en temps réel les stations-service en rupture de stocks en carburants
La fermeture de certaines raffineries oblige les Français à être prédictifs. En effet, certaines stations montrent déjà une pénurie partielle ou totale de carburants. Les syndicats de la branche CGT pétrole ont déposé des préavis de grève ces 19 et 26 janvier afin de protester contre la réforme des retraites à venir. Cette situation fait craindre des pénuries de carburant. C’est pour cette raison que certains conducteurs pourraient être tentés de faire le plein plus tôt. Ce qui peut mener à des pénuries. D’ailleurs, certains territoires ont été momentanément à court le week-end dernier, qui a renforcé cette crainte de pénurie. Heureusement, pour suivre en temps réel les stations-service en rupture de stock en carburants, une carte a été créé qui est mise à jour toutes les 30 minutes.
Une probable pénurie à venir ?
La situation semble être maitrisée pour le moment. En effet, environ 3,75% des stations-services françaises affichaient une pénurie liée au diesel ou à l’essence, ce week-end. Ce qui n’a rien d’alarmant, selon ces données, analysées par le secteur pétrolier et l’AFP. « C’est un pourcentage naturel et ça n’a rien à voir avec les mouvements sociaux. Cela arrive régulièrement que certaines stations soient en rupture parce qu’elles avaient commandé leur réapprovisionnement un peu trop tard. », rassure Olivier Gantois. Ce dernier est le président de l’Union française des industries pétrolières (Ufip). Celui-ci ne peut toutefois pas prévoir si des pénuries vont toucher la France dans les jours à venir, suite à ces grèves. Justement, une carte a déjà été instaurée pour suivre à temps réel les stations services en rupture de stocks en carburants.
Selon Olivier Gantois : « il y a un préavis de grève qui a été déposé dans les raffineries. Tout dépend 1) du nombre de raffineries touchées par la grève. 2) Du nombre de grévistes dans chacune des raffineries. Et 3) de la durée du mouvement. En octobre, les raffineries se sont arrêtées parce que les grèves duraient plus longtemps. Le préavis de grève et l’absence d’informations sur la façon dont il va être suivi demain, ne nous permet pas de dire qu’on va vers des problèmes d’approvisionnement ou pas. Toutefois, nous sommes quand même inquiets. »