Pensions alimentaires : son versement enfin simplifié par la CAF
À partir du 1er mars, le versement des pensions alimentaires se fait automatiquement par l’intermédiaire des caisses d’allocations familiales (CAF). Mais selon les journalistes du Figaro, ce dispositif concernait déjà bon nombre de couples divorcés.
Le journal « Le Figaro » interroge Nicolas Grivel, le directeur général de la CNAF, sur le sujet. Au 1er janvier 2023, ce dispositif va toucher même « toutes les autres formes de divorce et de séparation ».
Un projet d’intermédiation pour le versement des pensions alimentaires
Ce dispositif a été mise en place afin de faciliter les échanges entre les parents séparés ou divorcés. En même temps, il permet de régler la question des pensions alimentaires. Grâce à ce recours, les impayés sont vite localisés et régler en temps et en heure. D’après Le Figaro, ce dispositif est loin d’être nouveau, car il existait déjà depuis le mois d’octobre 2020. Il était possible de le mettre en place à la demande de l’un des deux parents. De cette manière les CAF font office d’intermédiaires financiers pour les pensions alimentaires en cas de divorce ou de séparation. Actuellement, 75 000 couples sont bénéficiaires de ce dispositif. Depuis le 1er mars, tous les parents divorcés avec enfants auront droit à ce projet. Par conséquent, elle devient vraiment automatique. C’est un grand pas pour ce service, car les droits de chaque parent vont être respectés.
D’après Nicolas Grivel, le directeur général de la CNAF, ce dispositif est important dans l’accompagnement des versements des pensions alimentaires. Ce projet va aussi être très bénéfique aux familles monoparentales qui représentent 1 famille sur 4 de nos jours. Un chiffre qui a connu un grand changement, car ce genre de famille était de 1 sur 10 en 1975. Le divorce ou la séparation laisse l’un des parents dans une difficulté financière. Actuellement, 700 000 familles monoparentales vivent sous le seuil de pauvreté. Ce dispositif va donc aider les familles les plus démunies, même ceux qui restent très discrets dans leur condition de vie.
Un projet qui va faciliter la vie de nombreuses personnes
« Cette plateforme permet, grâce à un tiers, de passer outre les conflits interfamiliaux. De plus de faire en sorte que les bénéficiaires de pensions alimentaires puissent les recouvrer au plus vite. Car bien souvent, elles n’osent se manifester qu’après des mois, parfois des années, de manquements », avait confié Nicolas Grivel auprès de Le Figaro. Les familles ne se manifestent que quand ils sont vraiment au plus mal. Or il arrive que les dossiers deviennent vraiment difficiles à traiter.
« 30 % des familles percevant une pension alimentaire qui sont victimes d’impayés. 29 % des femmes surendettées qui sont des mères isolées », avait déclaré le directeur général de la CNAF. Des chiffres vraiment ahurissants. Nicolas Grivel affirme qu’après un divorce ou une séparation, le taux de pauvreté des familles dépasse les 30 %. À première vue, ce dispositif est vraiment important pour les familles qui ont vécu un divorce. D’ailleurs, après dissuasion, l’intermédiaire financier palliera l’irrégularité de paiement des pensions alimentaires.