Comme annoncé par le gouvernement. Les péages des autoroutes vont connaître une augmentation de prix de 4,75 % en moyenne le 1er février 2023. Une hausse bien supérieure à celle pratiquée en 2022.
L’augmentation de prix des péages
Les péages des autoroutes vont augmenter de 4,75 % en moyenne le 1er février 2023. Les hausses varient entre 4,5 % et 5,07 % selon les axes. Ils sont largement en dessous de l’inflation de référence, de 6,33 %. C’est une source proche des concessionnaires auprès de nos confrères du Parisien, qui a révélé l’information. Ils sont soucieux du pouvoir d’achat des Français. Et ils ont opté pour une augmentation de prix de péages raisonnable, comme le souhaitait le gouvernement.
Clément Beaune l’avait annoncé au début du mois de novembre. Au micro du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, le ministre délégué des transports évoque le taux d’inflation. Et les travaux engagés par les sociétés concessionnaires à compter de février seraient pris en compte. Le ministre des Transports a rassuré qu’il y aura une augmentation de prix des péages, mais pas de l’ordre de 7 à 8 %. Les tarifs pratiqués par les sociétés d’autoroute encadrées par la loi tarifaire. À noter qu’en 2022, la hausse des tarifs n’a pas dépassé la barre de 2 %. Ce qui est bien inférieur à l’inflation (5,8 % sur l’année en cours).
Des discussions déjà faites
Fin septembre, avant même le début des négociations entre les opérateurs autoroutiers et le gouvernement. Clément Beaune avait promis que l’augmentation des prix des péages ne serait pas dans les ordres de grandeur de 7 ou 8 %. Car on ne peut pas imposer cela au pouvoir d’achat des automobilistes en ce moment. Néanmoins, Clément Beaune avait rappelé que, chaque année, en février, une hausse automatique était appliquée, tenant compte de « l’inflation ». Raison pour laquelle les concessionnaires autoroutiers réclamaient 7 à 8 % de hausse.
En 2022, la hausse des tarifs avait été en moyenne de 2%, donc bien moins que l’inflation, avait rappelé Clément Beaune. Sur le quotidien des automobilistes, il avait reconnu qu’un « paquet d’investissements » était nécessaire. Tout en évoquant les structures autoroutières ou encore les parkings de covoiturage. Mais il avait tenu à alerter : à l’avenir, le coût d’une voiture thermique sera de plus en plus important, « c’est inévitable ».