Le Parlement a pris sa décision le mardi 26 juillet 2022. Celle de choisir un projet de loi qui met fin, à partir du mois d’août, au Pass sanitaire. Si ce dernier n’est actuellement pas utilisé, il aurait pu être remis en circulation par le gouvernement. Mais ce n’est désormais plus possible, sans passer par l’Assemblée nationale, en tout cas. Un certain nombre de mesures changent à partir du 1er août, on fait donc le point avec vous.
Plus de Pass sanitaire ni de confinement ?
Les Français ont un bien mauvais souvenir des confinements. Et pour cause. Le premier, le plus dur, a obligé les citoyens à rester confinés chez eux pendant plusieurs semaines pour limiter au maximum la circulation du virus. Depuis, une crainte réside. Celle que le gouvernement décide d’obliger à un nouveau confinement. Cela a déjà été fait une fois, en octobre / novembre 2020. Mais pour donner suite au projet de loi adopté par le gouvernement, aucun confinement ne pourra être mis en place. En effet, le texte abroge formellement la partie du Code de la santé publique qui concerne l’état d’urgence sanitaire, tout comme la partie concernant le régime de gestion de la crise sanitaire. Par conséquent, les mesures comme le confinement et le couvre-feu ne pourront pas être rétablies.
Si vous vous attendez au retour du pass sanitaire en août, vous pouvez toujours attendre. Ce dernier n’existe officiellement plus. Le gouvernement pourra toujours essayer de le remettre en place, mais avec plus de difficulté. En effet, il devra passer par un vote de l’Assemblée nationale pour cela. Or, ce sont les députés de cette même Assemblée qui ont généralement voté pour la fin du Pass sanitaire. Mais qu’en est-il en revanche des déplacements à l’étranger ?
Son format en août
Si vous passez vos vacances à l’étranger, un Pass sanitaire vous sera-t-il exigé pour revenir en France ? La réponse est non. À partir du mois d’août, il n’y aura plus de contrôle à ce sujet. En revanche, le gouvernement a encore un certain droit. Celui d’imposer, dans des cas précis, un test de dépistage au Covid-19 négatif avant l’embarquement dans un avion à destination de la France métropolitaine, et pour les voyages outre-mer. Le gouvernement détient ce pouvoir jusqu’au 31 mars prochain.
Mais ce test ne sera demandé qu’en « cas d’apparition et de circulation » d’un variant considéré comme dangereux. Pour se rendre outre-mer, et seulement si la situation l’exige, un test sera demandé. La certification de vaccination de rétablissement ne fera plus foi. Il faudra apporter « le résultat d’un examen de dépistage virologique ne concluant pas à une contamination ’’. Cela concernerait tous les voyageurs âgés de 12 ans et plus.
C’est un débat de société qui dure depuis des mois. Au moment où les campagnes de vaccination sont lancées, le gouvernement rend le vaccin obligatoire pour les soignants, ceux qui sont en contact direct avec des personnes contaminées. Mais certains soignants refusent d’être vaccinés. Et pour rappel, nous manquons à ce point de soignants que des services d’urgence ferment.