Un an après l’assassinat de Samuel Paty, la France est bouleversée. En effet, le mois de janvier dernier, Ophélie Meunier est menacée de mort. Et cela, après avoir consacré un numéro de Zone interdite à l’Islam radical et ses dangers. De ce fait, la jeune femme se retrouve actuellement sous la protection policière.
Ophélie Meunier, menacée de mort
Ce n’est pas la première fois qu’un journaliste est menacé de mort. Depuis 2016, aux rênes de Zone interdite, Ophélie Meuner ne pensait pas se retrouver sous une protection policière. Toutefois, la situation fut inévitable. Cela, suite à la diffusion sur M6 du 23 janvier 2022 d’un reportage sur le danger de l’islam radical. Le président directoire de M6 Nicolas de Tavernost disait : « J’ai demandé si nous avions les garanties, si c’était une émission extrémiste, j’ai demandé si la présentatrice qui est menacée était protégée, j’ai demandé si les témoins qui parlaient étaient bien floutés, etc. ».
Ces affirmations ont été enregistrées le 31 janvier pendant une entente par la commission d’enquête du Sénat, selon des propos rapportés par Le Figaro. Toutefois, Ophélie Meunier de son côté disait que c’était pour elle « une expérience étrange, particulière. Ce que je voudrais dire, c’est qu’à toutes les étapes de cette histoire, que ce soit avant, pendant, au plus chaud de l’affaire, ou aujourd’hui, alors que tout ça est derrière moi, en présentant ce reportage, je suis convaincue d’avoir fait mon travail ». De ce fait, elle ne comprend donc pas pourquoi elle avait reçu des retours négatifs sur le reportage.
La manière dont Ophélie Meunier travaille
Plusieurs mois après le reportage, Ophélie Meunier décide de se confier à Télé 7 Jours le 15 aout 2022. Elle affirmait ne vraiment pas avoir changé sa manière de travailler sur M6 ni sur RTL. D’ailleurs, elle ajoutait : « Je continue à effectuer mon travail de journaliste, qui est d’aider à mieux comprendre des situations, à faire des révélations quand cela ne se justifie ni à charge ni à décharge. Quand il y a quelque chose à raconter, on va enquêter. Là se trouve l’ADN de ce magazine ». Suite à sa déclaration, elle avait reçu de nombreux soutiens. Et cela, même en ayant bénéficié d’une protection policière. D’autant plus que la jeune femme disait aussi : « ce qui s’est passé [était] la preuve que le journalisme touche à des sujets sensibles et que nous avons plus que jamais besoin de les explorer ».