Plus de 700 000 employés ont pu bénéficier de la prime de partage de la valeur, anciennement connue sous le nom de « prime Macron », depuis son prolongement cet été, selon Bruno Le Maire.
Prime Macron, une pérennisation réussie !
En août dernier, la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat a été renommée prime de partage de la valeur. Dans le cadre de la loi pouvoir d’achat, son plafond a été triplé à 6 000 euros. Rappelons qu’elle a été mise en place en 2019 et reconduite chaque année, depuis.
Selon Bruno Le Maire au micro de France 2, depuis sa pérennisation, 730 000 salariés ont pu percevoir la « prime Macron ». Et ce, pour un montant moyen de plus de 710 euros. Il souligne d’ailleurs une dynamique positive. « Ce que je constate, c’est qu’elle marche, donc on a toujours intérêt à pérenniser ce qui marche », a-t-il déclaré.
Cette prime Macron a concerné plus de dix millions de salariés. Cependant, le gouvernement souhaite également élargir les autres dispositifs de partage de la valeur, tels que les mécanismes d’intéressement et de participation. Rappelons que cette aide versée par l’employeur est détaxée et facultative.
Une baisse sur les prix de gros
Cette semaine, les partenaires sociaux se sont réunis afin de fixer un calendrier à leurs négociations concernant les salaires. Leurs propositions devront être présentées au gouvernement d’ici fin janvier.
« On a une augmentation des salaires en moyenne de 4,4 % (…) et ça continue d’augmenter » s’est félicité le ministre de l’Économie et des Finances jeudi. Avant d’ajouter qu’il fallait aussi « garder son sang-froid dans une période de crise inflationniste ».
Toutefois, il a tenu à avertir que les prochaines semaines « resteront difficiles ». Et d’affirmer que l’Etat prendrait en charge 55 % du coût de l’inflation. Cela contre 40 % pour les entreprises et 5 % pour les foyers.
Pour l’occasion, il a critiqué vertement la maire de Paris Anne Hidalgo qui a décidé de hausser la taxe foncière de la ville à 52 %. Et dénonce l’absence de soutien financier de l’Etat aux villes depuis la crise sanitaire. « C’est la gestion calamiteuse de Paris qui explique » cette augmentation, a indiqué Bruno Le Maire. Tout en cinglant les attaques d’Anne Hidalgo.