Cela fait presque un an que Jean-Pierre Pernaut est décédé. Mais tout le monde se souvient encore de son sourire et de sa bonne humeur. Que ce soit le public, ses collègues, sa famille, mais surtout sa femme. Evelyne Dhéliat a pu côtoyer le mari de Nathalie Marquay depuis plusieurs années. Ses mots ont bouleversé cette dernière.
Un parcours professionnel exceptionnel
Comme le mari de Nathalie Marquay, Evelyne Dhéliat a eu une carrière exceptionnelle. Son travail le passionne énormément. Ainsi, elle a mis de côté ses problèmes de santé et n’a rien laissé paraître ni au public ni à ses collègues. En effet, la Miss Météo s’est battue contre un cancer pendant plusieurs mois. « À l’époque, j’estimais ne pas avoir à imposer la nouvelle à d’autres qu’à mes proches. Cette épreuve douloureuse moralement et souvent physiquement devait, je le pensais, rester personnelle. Mais tout finit par se savoir, et les téléspectateurs m’ont très vite, eux aussi, apporté un formidable soutien ».
Alors, c’est naturellement qu’elle a pris des engagements pour la lutte contre le cancer. Elle est devenue marraine de « Ruban Rose » au côté de Claudia Tagbo et Alice Detollenaere. Il s’agit d’une campagne qui incite les femmes à faire un dépistage. Ayant occupé son poste sur TF1, Evelyne Dhéliat connaissait bien Jean-Pierre Pernaut, le mari de Nathalie Marquay.
Evelyne Dhéliat : ses paroles ont bouleversé Nathalie Marquay
Durant de longues années, Jean-Pierre Pernaut et Evelyne Dhéliat ont pu travailler ensemble sur TF1. Ainsi, les paroles de la miss Météo a ému sa femme. « J’ai découvert qu’il parlait sans cesse de moi au travail, à TF1. Différentes personnes me l’ont confirmé et notamment Évelyne Dhéliat. Cela m’a bouleversée ». Les deux étaient très soudés et amoureux. « Nous étions ensemble depuis vingt ans, je ne pensais pas qu’il en parlait autant au boulot. (…) Remarquez, je le faisais moi-même sans m’en apercevoir. Nous étions très connectés. Très amoureux ». Evelyne Dhéliat n’a pas oublié de rendre hommage au mari de Nathalie Marquay dans le documentaire qui lui est consacré. « Il riait, je ne l’ai jamais entendu se plaindre ». Son courage face à la maladie était remarquable.