MOULES EN SILICONE : DES SUBSTANCES NOCIVES PEUVENT SE RETROUVER DANS LES ALIMENTS, L’UFC QUE CHOISIR LANCE L'ALERTE

MOULES EN SILICONE : DES SUBSTANCES NOCIVES PEUVENT SE RETROUVER DANS LES ALIMENTS, L’UFC QUE CHOISIR LANCE L’ALERTE

L’UFC-Que Choisir   a parlé des substances nocives dans les moules en silicones. Des propos qui ont été partagé dans le résultat d’une étudie ce jeudi 1er décembre dernier. Ce sont des matériaux que bon nombre de personnes utilisent pour faire de gâteaux en tout genre. Suite à ce résultat, UFC-Que Choisir lance l’alerte et veut que la règlementation au niveau européen soit appliquée et les contrôles renforcés.

Des substances nocives détectées dans les moules en silicones

Pour mener cette étude, l’UFC Que-Choisir s’est tourné vers 29 moules en silicone de différentes marques. Effectivement, ils ont été soumis à trois cuissons successives au four. Au terme de l’étude, il semblerait que 23 moules en silicone sur 29 émettent contiennent des substances nocives. D’ailleurs, ces derniers migrent vers les aliments durant la cuisson.  De plus, les niveaux des substances sont bien au-delà de la réglementation française.

Les substances nocives présentes dans ces moules en silicones peuvent être à l’origine des cancers. Ils peuvent aussi causer des mutations génétiques ou des dommages pour les fonctions reproductrices.  Il semblerait que c’est le cas pour les moules vendus sur Aliexpress et de la marque Lily Cook. Vraisemblablement, ces substances détectées ont été de l’octamethylcyclotetrasiloxane dans des moules de la marque Carrefour Home.

Un cadre légal à remettre en question

Lors de cette étude, des moules en silicones sont sortis du lot. En effet, il s’agit des modèles vendus par Tefal ou Ikea. Néanmoins, UFC Que-Choisir pointe du doigt « l’ancienneté et les lacunes du cadre légal ». « La réglementation française a plus de 30 ans » et se contente «de définir un niveau maximal d’émissions toutes substances confondues, alors qu’il faudrait définir des niveaux bien plus bas pour chacune des substances les plus dangereuses identifiées », regrette l’association.

D’ailleurs, aucune réglementation harmonisée n’a été mise en place au niveau européen.  De plus, le principe de libre circulation des marchandises n’arrange pas les choses. Par conséquent l’UFC-Que Choisir s’est tourné vers la Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF). L’association attend un renforcement des contrôles sur ces moules en silicones qui comportent des substances nocives. Ces derniers doivent aussi être bannies de leur composition.

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