Ayant eu le privilège de côtoyer Jean-Paul Belmondo lors du tournage du film, Une chance sur deux de Patrice Leconte, Vanessa Paradis revient sur sa première rencontre avec l’acteur.
Vanessa Paradis rend hommage à Jean-Paul Belmondo
Le 6 septembre 2021, Jean-Paul Belmondo a tiré sa révérence à l’âge de 88 ans. Ainsi, depuis l’annonce de sa mort, les hommages en son nom ont multiplié de tout part. Et cela, allant des anonymes aux personnalités publiques. D’ailleurs, lors de ses obsèques le 9 septembre 2021, ils étaient très nombreux à lui rendre un dernier hommage. À l’exemple de son acolyte, Alain Delon, Michel Drucker, ou encore Jean Dujardin.
Face à cette perte, les célébrités qui ont côtoyé le monstre du cinéma n’ont pas manqué d’évoquer les moments qu’ils ont passés avec lui. Pour sa part, Vanessa Paradis est revenue sur sa rencontre avec Jean-Paul Belmondo lors d’un entretien avec le JDD ce dimanche 12 septembre 2021. Effectivement, une rencontre qui s’est faite sur le tournage du film Une chance sur deux de Patrice Leconte.
« Je n’osais pas trop le déranger »
Pour sa plus grande fierté, Vanessa Paradis, a donné la réplique à Jean-Paul Belmondo et Alain Delon dans le film. L’actrice se rappelait : « Nous avons passé quatre mois près de Nice ». Avant d’ajouter : « Jean-Paul était toujours très entouré de sa bande, à rigoler, tandis qu’Alain restait seul. Il m’a beaucoup impressionnée : il avait plus de 60 ans, avait toujours des muscles gros comme ça et il tenait encore à effectuer ses cascades. Il m’a ainsi vraiment rejointe par l’échelle d’un hélicoptère, se balançant dans le vide après s’être hissé sur le toit d’une voiture ! ».
Bien évidemment, l’ex de Johnny Depp a profité de ce moment partagé avec Jean-Paul Belmondo pour apprendre et surtout s’inspirer. Agée de 26 ans à l’époque, elle se souvenait d’ailleurs : « Je n’osais pas trop le déranger, mais j’ai eu la chance de longuement parler avec lui, lors d’un tournage de nuit. J’étais comme une petite fille à l’écouter parler. Bébel, c’était mon enfance, Le Magnifique et toutes ses comédies des années 1970 et 1980. Mon préféré ? Pierrot le fou, avec ce jeu de couleurs fantastique et le couple sublime avec Anna Karina ». Et de conclure ainsi avec émotion : « Sa disparition nous arrache à tous un bout de notre vie... ».