En ce moment, la France présente une faible mobilité intergénérationnelle. Elle est même la plus basse parmi les pays développés selon l’Institut des politiques publiques (IPP). Les inégalités d’accès à l’enseignement supérieur en sont l’origine.
Les pays d’Afrique et de l’Asie au plus mal
La chance pour un individu de gravir l’échelle des revenus est vraiment important. En n effet, c’est un sujet assez important pour la lutte contre la pauvreté et dans la réduction des inégalités. Malheureusement, la mobilité intergénérationnelle est au plus mal partout dans le monde. Bon nombre de jeunes restent trop fortement liées à la position sociale de leurs parents plutôt qu’à leur propre potentiel. Ainsi, la mobilité est bien plus faible, en moyenne, dans les pays en développement que dans ceux à revenu élevé.
En Afrique et l’Asie du Sud sont les deux régions du monde qui détiennent le plus grand nombre de pauvres. Cependant, ces pays mettent en avant une mobilité moins élevée. D’ailleurs, dans plusieurs pays d’Afrique fragiles ou à faible revenu, 12 % seulement des jeunes adultes se trouvent être plus instruits que leurs parents. Cependant, la mobilité intergénérationnelle a grandement connu une hausse en Asie de l’Est, en Amérique latine et dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Une progression due au développement de ces villes. D’ailleurs, plus la mobilité sociale est en hausse, plus les inégalités reculent. Cela va engendrer une augmentation des investissements publics et une amélioration des politiques.
Ce qu’il faut améliorer
Il semblerait que les conditions de vie des enfants se sont améliorées ou, au contraire, dégradées par comparaison avec la génération de leurs parents. Cependant, la situation économique d’un individu est loin de dépendre de celle de ses parents. De plus :
- La probabilité de gravir l’échelle économique est faible dans les milieux défavorisés, et surtout dans les régions les plus pauvres du monde.
- Les tendances historiques et le récent accroissement des taux de scolarisation dans les pays d’Afrique et d’Asie appel à l’optimisme
- Dans les pays à revenu élevé, les filles vont de plus en plus à l’école
- La mobilité économique relative reste faible dans les régions en développement que dans les pays à revenu élevé.
- Il est aussi nécessaire d’avoir de bonnes politiques c’est-à-dire une réglementation et des politiques adaptées. Cela touche même le plan fiscal,
Actuellement, la France présente une faible mobilité intergénérationnelle. Mais à quoi cela est due ?
France : une faible mobilité intergénérationnelle
D’après l’Institut des politiques publiques (IPP), l’Hexagone est l’un des pays développés qui a la plus faible mobilité intergénérationnelle. « Seuls 9,7 % des enfants issus des 20 % des ménages aux revenus les plus faibles deviennent parmi les 20 % des ménages les plus aisés à l’âge adulte », déclare les économistes de l’IPP. Toutefois, cette proportion est quatre fois plus élevée pour les enfants nés dans des familles parmi les 20 % les plus favorisés. Ainsi, pas moins d’un enfant sur trois (31,8 %) des foyers les plus modestes restes dans cette catégorie à l’âge adulte. À première vue, les opportunités d’ascension sont d’être important pour les classes moyennes.
La France détient une faible mobilité intergénérationnelle. Les enfants qui viennent d’une famille les plus aise sont plus nombreux à y rester. Le pays est bien loin devant les États-Unis en termes de mobilité sociale. L’Italie est dans la même situation mais avec une mobilité ascendante légèrement supérieure. Quant à l’Espagne, les pays nordiques comme la Suède et le Danemark, et l’Australie, ils présentent des modèles d’égalité des chances. Jusqu’à aujourd’hui, la France est celle qui détient une faible mobilité intergénérationnelle.
Les conséquences des inégalités d’accès à l’enseignement supérieur
D’après l’étude de l’IPP, l’une des principales raisons de cet immobilisme social reste les inégalités d’accès à l’enseignement supérieur. « Les enfants de familles défavorisées ont 2,5 fois moins de chances d’obtenir un diplôme supérieur par rapport aux familles très favorisées », peut-on lire suite à cette étude.
L’IPP annonce notamment une grande hétérogénéité géographique en France. Les enfants nés dans des régions riches comme l’Île-de-Franceo nt plus le droit à une ascension économique. Il en est de même pour les zones proches de la Suisse qui détient un environnement plus favorable. Mais, les régions les plus touchées par le chômage, comme les Hauts-de-France ou les départements méditerranéens, sont plus sujettes au déterminisme social. En plus, la mobilité géographique est l’un des facteurs est capable d’améliorer la situation des personnes les plus défavorisées. « Les enfants nés de familles à faibles revenus qui déménagent vers des régions plus aisées arrivent à avoir en moyenne le même niveau de revenu que les enfants de familles aisées qui n’ont pas déménagé », conclut cette l’étude. Il semblerait que la France détient une faible mobilité intergénérationnelle.