Michel Cymes se confie sur son cancer : « Si je ne m’étais pas fait dépister, je serais mort aujourd’hui »
Michel Cymes raconte ce qu’il a vécu durant son cancer. On vous explique tout ici.
Michel Cymes : tout sur son cancer
Il nous explique, il nous rassure, il nous fait rire et sourire, comme un bon médecin. Mais sur notre petit écran, Michel Cymes vulgarise ce qui est parfois compliqué à comprendre. Le tout dans la bonne humeur. Dans son dernier livre, Rien n’est impossible. Mon histoire pourrait être la vôtre (Stock, 250 p., 19,90 €), Michel Cymes a décidé de se confier sur le cancer du rein. En plus, il l’a affronté et sur les troubles du déficit de l’attention qu’il a fini par dompter. Dans le podcast du Monde « Rebond, vivre avec le handicap », il revient sur les enseignements qu’il a tirés de ces expériences et comment elles l’ont handicapé dans son quotidien. Ce témoignage s’inscrit dans le cadre de la saison 2 de ce podcast, diffusée à l’occasion de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées.
Le dépistage est très important
Selon Michel Cymes, le dépistage du cancer est très important. Selon lui, on a la chance d’avoir une médecine qui nous permet de dépister plusieurs cancers. Mais moins de la moitié des Français vont faire les examens de dépistage auxquels ils ont droit. Tous les médecins ont entendu des gens leur dire : « Je préfère ne pas aller faire le dépistage au cas où on me trouverait un cancer. » Le raisonnement est complètement dingue ! “Ça veut dire que vous préférez laisser votre cancer évoluer pendant plusieurs années, jusqu’à ce qu’il fasse parler de lui – et alors on ne pourra plus parler de guérison –, plutôt que d’aller faire votre dépistage, ce que la médecine vous propose de faire afin d’être, comme moi, guéri. Donc oui, j’ai eu de la chance. Mais tout le monde peut la provoquer, cette chance.”
Si vous avez des antécédents génétiques en matière de cancer du côlon, du rectum ou du sein, il faut systématiquement en parler à votre médecin. Le dépistage organisé du cancer du sein, c’est entre 50 et 74 ans. Et si vous avez des antécédents personnels, familiaux, il faut vous faire dépister plus tôt. Pour continuer son interview, Michel Cymes se confie sur la découverte de son cancer. “Comme un être humain normal. J’étais en blouse, parce que j’étais à l’hôpital, je consultais. D’un seul coup, je me suis retrouvé tout nu face à deux médecins qui m’ont annoncé ça. Là, ce n’est plus le médecin, c’est l’être humain, c’est l’homme qui se retrouve face à cette annonce. Vous oubliez vos études, vous oubliez votre médecine, vous ne pensez plus qu’à votre famille.”