La température chaude va faire son grand retour cette semaine dans le pays. Même en pleine période hivernale, la France fait face à une douceur exceptionnelle qui atteint des records de saison. Ce jeudi va être la journée la plus chaude du mois de février.
La température chaude sera de retour cette semaine
Il y a une semaine de cela, le pays a dû faire face à une baisse de température. Toutefois, la température chaude sera de retour cette semaine. Elle va donc offrir de la douceur dans l’ensemble du pays durant cette semaine. Cette situation est notamment due à flux d’air chaud en provenance du sud. Il cause une remontée l’air chaud de l’Afrique du Nord vers l’Hexagon. Voilà pourquoi les températures de ces prochains jours seront supérieures aux normales de saison. D’ailleurs, ce mercredi, les maximales devraient se situer entre 17 et 20 °C entre la Nouvelle-Aquitaine et la vallée du Rhône. Cela va même atteindre jusqu’à 22 à 23 °C sur le Pays basque. Sur la moitié nord de la France, les valeurs devraient se situer autour des 15 °C.
Cette température chaude va se prolonger durant cette semaine jusqu’à jeudi. Ainsi, durant la matinée, jusqu’à 11 degrés sont attendus à Bordeaux, Toulouse, Nantes et à Rennes. Cependant, les maximales peuvent atteindre les 20 degrés pourraient être observées à l’intérieur des Pyrénées-Atlantiques. L’après-midi, le mercure va connaitre une hausse dans le nord du pays ainsi qu’au centre. Il y aura jusqu’à 17 degrés à Paris et même près de 25 degrés le long du piémont pyrénéen ouest. « La masse d’air sera à nouveau excessivement douce en milieu de semaine. Des pointes à 18°c à 850hpa (~1500m) sont modélisées pour jeudi sur le piémont. C’est digne d’un mois de mai/juin dans la normalité du passé », déclare Météo Pyréens sur X.
Aucun retour du froid en perspective
Malheureusement, la moyenne des températures est capable d’atteindre les 12 degrés et même les 17 degrés sur les côtes bretonnes et normande. Effectivement, ce jeudi sera la journée la plus chaude du mois de février. La température chaude de cette semaine touchera aussi la journée de vvendredi. Mais cette fois, il y a un léger recul. Une chose due au passage d’un flux d’air froid dans le Nord-est.
Vraisemblablement, pour le week-end, il y aura une perturbation météorologique qui va encore toucher la France. Toutefois, cela ne va pas causse une chute de la température ni même un retour du froid en perspective. La température chaude sera de retour en France durant cette semaine.
Définition d’un flux d’air
En météorologie, un flux désigne un écoulement de l’air. Sa direction résulte de l’orientation des lignes isobares et donc du positionnement des centres d’action que sont les anticyclones et les dépressions. En théorie, durant l’été, lorsque des conditions anticycloniques s’établissent sur le pays, le flux perturbé d’ouest sud-ouest est rejeté vers les îles britanniques et le nord de l’Europe. Le temps est alors le plus souvent ensoleillé. Le vent y est généralement faible avec une absence de flux marqué, générant donc peu ou pas de de vent. Pourtant dans cette situation, des vents locaux sont observées. En effet, par temps calme et ensoleillé les brises marines ou thermiques pour les marins se déclenchent. Un flux maritime est ainsi généré mais il se limite uniquement à l’échelle de nos côtes d’où des températures moins élevées sur nos plages et sur une étroite bande littorale de 10 à 20 km.
En montagne, les brises sont aussi très fréquentes. Le jour, l’air de la vallée se réchauffe plus rapidement que celui du sommet et progresse le long des pentes dans un mouvement ascendant : c’est la brise de vallée en période diurne. La nuit, l’air au sommet se refroidit rapidement et glisse le long des pentes vers la vallée : c’est la brise de montagne. Lorsque l’anticyclone est plus éloigné et que les dépressions sont assez proches, selon leur positionnement respectif, le pays peut être exposé à de multiples influences climatiques déterminées cette fois par un flux plus dynamique.
Caractéristiques des flux plus dynamiques
On peut citer le flux océanique (vent d’ouest, venant de la mer), le flux continental (vent d’est, venant d’Europe centrale) mais parfois aussi un flux d’origine subtropical (vent de sud-ouest) ou même un flux d’origine polaire (air très frais venant directement des pôles). Les masses d’air prennent ainsi différentes caractéristiques en fonction des « chemins » pris par le vent.
Elles sont plus ou moins chargées d’humidité. Ainsi, dans un flux de nord à nord-ouest bien établi, le temps sera frais et variable. En effet l’air s’écoule depuis le grand nord ou l’Islande. Passant sur la mer, l’air se charge d’humidité. Dans cette configuration le temps est loin d’être pleinement estival. Le flux d’ouest est également source de nuages et d’humidité mais avec des températures plus douces. Dans cette configuration, les perturbations défilent sur l’hexagone. Le temps y est maussade et venteux. A contrario, un flux de sud l’été fait très nettement grimper le thermomètre. Il a aussi pour particularité de faire de temps à autre remontées des bouffées orageuses depuis le sud.
Un flux d’est ramène de l’air sec depuis l’Europe centrale, générant lui aussi, à condition que la pression soit élevée (anticyclone sur les Iles britanniques) un temps stable et chaud. C’est cette configuration qui devrait garantir un temps estival mais qui nous fuit depuis le mois de juillet dernier. Chaque situation est unique. Chaque situation est unique et le flux seul ne permet pas de déterminer un type de temps. Celui-ci dépendra de la pression atmosphérique (de surface et d’altitude), de la dynamique des fronts ou encore de la structure verticale de l’atmosphère. En tous cas, un même flux n’aura pas le même impact selon la saison. Mais là tout devient plus complexe et c’est le météorologue qui s’en charge.