En ce qui concerne une pénurie potentielle de légumes, nous n’avons pas à être en alerte, du moins pas avant le printemps prochain. Mais soyons toujours vigilants.
C’est la crise !
Dans un reportage intitulé, « Légumes : la grande crise », TF1 met en lumière deux agriculteurs, producteurs de légumes. Ils produisent des haricots et des potirons. Si l’un a eu la chance de pouvoir irriguer ses haricots verts, l’autre, faute d’approvisionnement, constate les conséquences du manque d’eau sur le développement de ses potirons. De nombreux agriculteurs ont manqué d’eau, en Bretagne, les baisses de rendement atteignent -50 %. Cela soulève des inquiétudes quant à la hausse des prix des produits et d’une potentielle pénurie de ces légumes. Les haricots et les potirons ne sont pas les seuls concernés, carottes, petit-pois, tomates, épinards et courges, sont, eux aussi, concernés. Ce manque de rendement a un impact direct sur la production de conserves et de surgelés. L’avenir est incertain.
Vers une pénurie de légumes ?
Une diminution des rendements, la hausse des prix de l’énergie, des emballages et du transport pour les industriels. Ce cocktail indigeste à une répercussion directe sur la hausse des prix. Les industriels s’attendent à des augmentations de 27 % sur la production des produits, ce qui affectera directement les consommateurs. La récolte 2021 ayant été bonne, nous avons encore des stocks de légumes en conserve et surgelés pour plusieurs mois. Cependant, c’est au printemps qu’un vide dans les rayons devrait se faire sentir, selon des professionnels. Il faut donc s’attendre à une pénurie de légumes. Comme si le manque d’huile, de moutardes et de lait ne suffisait pas. En effet, les Français doivent maintenant se préparer à une pénurie de légumes. Et si on peut encore se procurer de certains ingrédients, leurs prix flambent avec l’inflation. Plus que jamais, beaucoup de foyers dépendent des aides du gouvernement pour survivre.