Maladie d’Alzheimer : ce symptôme moins connu serait un symptôme révélateur, d’après une récente étude
La perte de l’odorat est un signe avant coureur de la maladie d’Alzheimer selon une récente étude.
Maladie d’Alzheimer : La perte de l’odorat est un signe avant coureur
En France, beaucoup de personnes sont touchées par cette maladie qui affecte le cerveau. Des chercheurs américains ont découvert qu’un symptôme lié à l’odorat pourrait aider à la détecter plus tôt. Environ 1 million de personnes en France sont atteintes de la maladie d’Alzheimer. Cette maladie du cerveau rend les gens confus et oublieux. Même s’il n’y a pas de traitement pour la guérir, un diagnostic précoce peut aider à mieux vivre avec la maladie. Des scientifiques de l’Université de Chicago ont fait une étude avec plus de 865 personnes. Tous les cinq ans, ils ont testé leur capacité à sentir et reconnaître les odeurs. En même temps, ils ont fait des tests pour évaluer leur mémoire et leur réflexion. Ils ont vérifié leur ADN pour voir s’ils avaient une variante génétique particulière, appelée APOE e4. En effet, la perte de l’odorat est un signe de l’Alzheimer chez la majorité.
Ils ont découvert que les personnes ayant cette variante génétique avaient plus de risques de développer la maladie d’Alzheimer. En vieillissant, environ 37% de ces personnes ont eu plus de difficultés à reconnaître les odeurs par rapport aux autres participants. Cela a été remarqué chez les participants âgés entre 65 et 69 ans. Cette découverte est importante car elle pourrait aider à repérer la maladie d’Alzheimer plus tôt. Si nous pouvons détecter la maladie à un stade précoce, nous pourrons adapter notre mode de vie pour essayer de ralentir son développement.
Les personnes entre 65 et 69 ans doivent faire attention face à la démence !
Les scientifiques ont fait des recherches sur des personnes âgées pour comprendre comment la maladie d’Alzheimer commence à se manifester. Ils ont découvert qu’un symptôme lié à la perte de l’odorat peut être un signe précoce de l’Alzheimer. Ils ont étudié des personnes âgées de 65 à 69 ans et ont trouvé que ceux qui avaient une variante génétique appelée APOE e4 avaient plus de difficultés à sentir et reconnaître les odeurs que les autres. Vers l’âge de 75 à 79 ans, les différences étaient encore plus grandes.
Les personnes avec cette variante génétique perdaient leur capacité à sentir les odeurs plus rapidement que les autres. En plus de cela, leur mémoire et leurs compétences mentales diminuent plus rapidement. Ces découvertes sont importantes car elles pourraient aider à prédire les futurs problèmes de mémoire et de réflexion chez les personnes âgées. Cela pourrait être utile pour identifier les personnes à risque de démence dès le début de la maladie.