La loi de finance 2024 prévoit un verdissement du parc automobile. Bon nombre de personnes se questionne sur ce que veut dire ce projet en particulier. Il fait partie des mesures prise pour la transition écologique. Le futur projet de loi de finances détient un budget de 1,5 milliard d’euros.
Les mesures qui intègrent le projet de loi de finance 2024
Le 27 septembre dernier, le projet de loi de finances (PLF) pour 2024 atterrit auprès du Conseil des ministres. Effectivement, il se concentre pour la lutte contre l’inflation qui commence vraiment à peser lourd dans la vie des Français. Ce PLF a aussi pour but la baisse du déficit public avec un retour sous les 3% à horizon 2027. Sans oublier l’investissement pour la transition écologique qui est au centre de tous des discussions ces dernières années.
Pour mener à bien cette lutte, le gouvernement aura à sa disposition pas moins de 25 Md€. Cette somme sera affairée pour l’indexation des prestations sociales et des minimas sociaux, des retraites et de l’impôt sur le revenu. Quant à la maîtrise de la dépense publique, il va aider à toucher du bois l’objectif de baisse du déficit. Ce dernier a été possible grâce à la fin progressive des dispositifs exceptionnels mis en place durant la crise énergétique. Ainsi, pour contenir la maitrise de la dépense, le PLF 2024 allouera des fonds de 16 Md€. Il y a aussi les revues des dépenses publiques qui vont être conduites chaque année et articulées avec la procédure budgétaire. Il y aura aussi la mise en place de réformes structurelles. À première vue, les dépenses du PLF 2024 vont donc permettre le financement de trois chantiers prioritaires :
- La transition écologique, avec 7 Md€ de crédits supplémentaires,
- Le régalien, c’est-à-dire l’armée, la police, la justice, avec un budget de 4 Md€,
- L’éducation et la formation avec 5,5 Md€
La transition écologique pour 2024
La PLF 2024 touche plusieurs secteurs. Toutefois, il y a les mesures pour la transition écologique. Ainsi, le budget alloué à cette dernière sera à hauteur de 40 Md€ de crédits soit plus de 7 Md€ par rapport à 2023. Ce fond va être partagé entre plusieurs volets qui sont les suivants :
- La rénovation de logements et de bâtiments, privés comme de l’État (soutien à MaPrimeRénov’…) ;
- Le verdissement du parc automobile et offre de transports plus propres et accessibles ;
- La transition de l’agriculture et protection des forêts ;
- La préservation de la biodiversité et plan eau ;
- La compétitivité verte (création d’un crédit d’impôt au titre des investissements dans l’industrie verte – C3IV…) ;
- La transition énergétique (soutien à l’hydrogène ou à l’injection biométhane…) ;
- Le soutien à la planification écologique dans les territoires
La question se pose notamment sur le verdissement du parc automobile qui sera mis en place grâce à ma transition écologique. Mais en quoi consiste ce projet.
Un plan écologique tant attendu par les Français
Les Français attendent beaucoup de ce projet de loi 2024. Effectivement, ce PLF a été présente auprès du Conseil des ministres à la fin du mois de septembre. Parmi les mesures présentées, il y a celle du verdissement du parc automobile. Pour mettre en place cette mesure, le gouvernement octroie un budget de 1,5 milliard d’euros en 2024. Cette somme va aider à entamer de nombreuses actions pour atteindre l’objectif fixé. Cela va toucher la prime à la conversion. Notant, qu’elle va être majorée. Cette somme conséquente va aussi financer le bonus écologique ou encore le leasing social de 100 euros. C’est une aide qui va vous permettre de louer une voiture neuve. Quant au bonus écologique, il concerne notamment les voitures produites en Chine. Il y a le score environnemental qui touche l’empreinte carbone dès la construction de la voiture.
La signification du verdissement du parc automobile
Ces dernières années, les questions écologiques préoccupent grandement même les Français. D’ailleurs, c’est à cause de cette situation que le gouvernement français veut mener une lutte pour réduire les émissions de carbone dans le secteur. Le gouvernement veut vraiment atteindre 28 % en moins des émissions en carbone dans le secteur des transports. Cela doit être fait jusqu’en 2030. « Le secteur des transports est responsable de 30 % des émissions de gaz à effet de serre en France. Plus de la moitié de ce chiffre vient des véhicules particuliers. Dans un contexte de forte dynamique des ventes de voitures électriques, mais de prix unitaires encore élevés, les dispositifs d’aides vont être plus ciblés » déclarent Bercy sur ce sujet. Par conséquent, le verdissement du parc automobile français se tourne vers des voitures avec moins d’émissions de carbone. Le gouvernement veut vraiment pousser les Français à se tourner un peu plus vers la mobilité électrique.