La prolongation du dispositif du plafonnement de la hausse des loyers est un énorme coup de pouce pour les plus modestes. En effet, se loger n’a jamais été aussi cher que maintenant.
Tout le monde craint la fin du bouclier
L’Assemblée nationale a approuvé la prolongation d’un dispositif de plafonnement de la hausse des loyers. Ce sera à 3,5% pour les foyers locataires et les PME. Mais la gauche parle d’une ouverture d’une augmentation. Ainsi, il y a eu un débat très houleux qui a abouti à cette décision. Le rapporteur Renaissance girondin Thomas a souligné que les délais d’examen du texte étaient plus restreints que d’habitude. Nous précisons que les groupes du camp présidentiel (Renaissance, MoDem, Horizons) ont co-signé ce texte. Le texte propose de reconduire la fin du bouclier en 2024. Pour la petite historique, la fin de ce gel du loyer est le 30 juin 2023. Beaucoup craignent cela surtout face à l’inflation.
Prolongation de dispositif de plafonnement de la hausse des loyers
Thomas Cazenave insiste sur l’urgence de cette décision. Selon lui, à ce rythme là, la hausse pourrait atteindre les 6% en Juillet. Mais les députés de gauche déclarent qu’il faut geler les loyers. En effet, ce bouclier mènera à une hausse inévitable. Les personnes les plus modestes s’engouffrent de plus en plus dans la pauvreté. D’ailleurs, la hausse de 3,5% augmentera encore à l’avenir. Pourtant d’après Thomas Cazenave, il est impossible de limiter le montant des loyers. Il faut dire que l’inflation et la hausse des prix sont un cauchemar pour les locataires. En plus, en cas de gel, la censure du Conseil constitutionnel est à craindre. Mais la gauche insiste car le gel des loyers est nécessaire. En tout cas, la prolongation dispositif plafonnement hausse loyers est actée.
Les députés Liot, LR et RN soulignent les limites du texte. Toutefois, ils l’ont approuvé lors d’un vote. En effet, 259 voix contre 93 ont accepté le texte. La balle est désormais dans le camp du Sénat. Il faut dire que le gouvernement tente le tout pour le tout pour contenir la colère des Français. L’État ne souhaite pas faire face à de nouvelles manifestations.