C’est en mars que le nombre d’autorisations de permis de construire a continué sa chute. En effet, 441 400 permis de construire délivrés en un an. Ce chiffre est de 11,5 % de moins qu’un an auparavant. Ce sont la hausse des prix de construction et des difficultés à l’accès au crédit qui en sont la cause.
Le nombre d’autorisations de permis de construire est en chute
Depuis août 2022, quand ils avaient atteint un niveau record, le nombre d’autorisations de permis de construire connaît une chute vertigineuse. Ils avaient bénéficié d’un afflux de demandes fin 2021, avant l’entrée en vigueur d’une réglementation environnementale plus stricte. Puis, il y a un nouvel élan en août, date butoir pour une aide à la construction durable.
Depuis ces réglementations, les promoteurs et constructeurs font état d’une crise. Les prix de construction ont augmenté et la guerre en Ukraine n’aide pas. Effectivement, cette dernière fait aussi augmenter les coûts de construction. De plus, l’accès au crédit est devenu difficile, voire impossible pour les particuliers. La cause ? La hausse rapide des taux d’intérêt, rajouter à cela la réglementation financière. Dans ce contexte, des promoteurs choisissent donc de geler ou d’abandonner des chantiers qu’ils jugent trop peu rentables.
Des chantiers sont abandonnés
La chute du nombre d’autorisations de permis de construire est très problématique pour les constructeurs et particuliers. En plus, certains promoteurs choisissent donc de geler voire abandonner des chantiers qu’ils jugent trop peu rentables. Ce sont surtout les maisons individuelles qui dégringolent. Cela représente : -32,5 % hors lotissements et -13,8 % pour les lotissements en mars.
Les logements collectifs sont restés stables, tandis que les résidences, qui suscitent l’engouement des professionnels, ont augmenté de 12,3 %. Le nombre de chantiers commencés, qui suit traditionnellement celui des permis de construire, s’est établi à 359.200 sur un an, en baisse de 8,3 %. C’est un nouveau problème qui s’ajoute aux nombreux problèmes qui sont déjà existants.