Bruno Lemaire confirme la hausse du taux du livret A à 3%. C’est une très bonne nouvelle pour les épargnants. En effet, même en ces temps de crise, il y a une petite lueur d’espoir.
C’est une bonne nouvelle !
Le ministre de l’Economie a validé la proposition de la Banque de France. Il s’agit de la hausse du taux Livret A à 3% au 1er février. Quant au taux du Livret d’épargne populaire, il va passer de 4,6% à 6,1%. Et celui du livret de développement durable et solidaire sera à 3%. C’est une bonne nouvelle pour les épargnants ! Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a proposé cette augmentation. Ce niveau n’a jamais été vu depuis 2009. Pour le calcul, l’institution monétaire suit une formule qui tient compte de l’inflation et des taux interbancaires. Sachez que ce taux aurait pu théoriquement atteindre 3,3% selon cette formule. Mais, François Villeroy de Galhau invoque dans un communiqué des « circonstances exceptionnelles » pour justifier un niveau légèrement inférieur.
Livret A : Ce que la hausse à 3% implique
La hausse du taux du livret A à 3% est significative selon la Banque de France. L’institution souhaite que « les mouvements de taux du livret A restent progressifs plutôt que trop volatils, et ceci à la hausse comme un jour potentiellement à la baisse ». Pour la petite histoire, ce placement a subi deux augmentations pour atteindre 2% en août 2022. Les sommes déposées sont destinées à financer le logement social, l’économie sociale et solidaire ou encore les économies d’énergie dans les logements. Pour information, cette somme atteint les 500 milliards d’euros. Mais cette hausse n’est pas très bien vécue par les collectivités territoriales et les acteurs du logement social. En effet, leurs prêts auprès de la CDC sont souvent indexés sur ce taux. Les établissements bancaires ne l’apprécient pas non plus. Et pour cause, elle pourrait en coûter par exemple autour de 2 milliards d’euros cette année au groupe BPCE.
Une bonne nouvelle dans la globalité mais comme vous l’aurez constaté, ce n’est pas tout le monde qui s’en réjouit. Pourtant, avec l’inflation et la hausse des prix, le gouvernement a dû prendre une décision.