Dans cet article, on va vous dévoiler la règle qui régit le calcul d’intérêts sur le livret d’épargne ! On fait le point.
La règle pour le calcul d’intérêts sur le livret d’épargne
En raison de la flambée de l’inflation, les taux des produits d’épargne réglementés ont fortement augmenté. Un Livret A à 3%, un LEP à 6,1%, cela fait longtemps que nous n’avons pas vu une augmentation aussi forte. Malheureusement, cette hausse comporte un petit désavantage. En effet, nous devrons attendre la fin de 2023 pour récolter les bénéfices de cette amélioration. Il faut dire que leurs intérêts sont calculés tous les 15 jours, le 1er et le 16 de chaque mois. Et ensuite versés en une fois, le 31 décembre de chaque année. C’est alors la règle de calcul d’intérêts sur le livret d’épargne.
Une règle qui n’est valable qu’en France. En effet, les intérêts sont calculés quotidiennement et versés au compte à la fin du mois. Un mode de calcul plus avantageux pour l’épargnant. Tout d’abord, il vous permet de gagner votre intérêt chaque mois, et donc de disposer de celui-ci comme bon vous semble. Ensuite, cela contribue également à limiter la perte de revenus. Perte causée par la règle des quinzaines lorsque vous effectuez des retraits sur votre compte épargne.
Une règle qui remonte à plus de deux siècles
Effectivement, en France, cette spécificité daterait de la création du Livret A. La règle des quinzaines est en relation étroite avec le vénérable compte d’épargne, créé il y a plus de 200 ans. Et aujourd’hui, cette règle s’applique toujours. Cela fait même partie du Code monétaire et financier. Cela signifie que les banques ne peuvent passer outre à ces règles.
Une question se pose ! Est-ce-que cette règle de calcul d’intérêts sur le livret d’épargne peut être remplacée ? Pour le moment, personne n’ose le faire. Bien sûr, personne n’a encore demandé publiquement à une évolution du mode de calcul. Particulièrement pas les banques. Force est de constater que le vieux système actuel est plutôt en faveur des établissements de crédit. Donc, nous comprenons pourquoi, ils ne se précipitent pas vers la porte pour la faire évoluer. Ce thème n’est pas non plus une priorité des épargnants. Ces derniers qui sont plutôt satisfaits du mode de calcul d’aujourd’hui.