Le taux de rémunération du livret A et LDDS devrait encore être revu à la hausse le 1er août 2023. Après une hausse de 0,5 % à 1 % le 1er février 2022, puis de 1 % à 2 % le 1er août 2022 et de 2 % à 3 % le 1er février dernier. Le taux de rémunération du livret A et du LDDS pourrait passer à 4 %, rapporte le site Boursier.com. Cela s’explique par « le pic d’inflation actuel et la forte augmentation des taux interbancaires ».
Une augmentation de l’inflation considérable
Pour rappel, le taux de rémunération de ces deux livrets est révisé deux fois par an. D’une part, on calcule le taux d’inflation moyen hors tabac des six derniers mois et, d’autre part, la moyenne des taux interbancaires. Auxquels les banques de la zone euro s’échangent de l’argent à court terme. Or, la conjoncture de l’Insee a publié une note ce mercredi 15 mars. La hausse des prix à la consommation devrait se maintenir à un niveau élevé au premier semestre 2023. Si le pic d’inflation est probablement atteint aujourd’hui avec +6,3 % sur un an en février. L’indice des prix à la consommation devrait progressivement reculer pour s’établir à 5,4 % en juin prochain. En revanche, le taux de rémunération du livret A et LDDS devrait connaître une hausse le 1er août 2023.
S’agissant des taux interbancaires, ils sont directement influencés par la hausse récente des taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE). Résultat, la moyenne semestrielle des taux interbancaires est actuellement en forte hausse. Et elle pourrait se situer autour de 2,70 %, contre seulement 0,56 % pour le deuxième semestre 2022, selon le site Boursier.com. Mais pour aider la population, le taux de rémunération du livret A et LDDS connaîtront une hausse le 1er août 2023.
La hausse du taux de rémunération du livret A et LDDS
Si la formule de calcul est bien appliquée. Le taux de rémunération du livret A et du LDDS devrait connaître une hausse à 4,1 % en août prochain. Mais si l’on s’en tient à la position adoptée en janvier dernier par la Banque de France et le gouvernement. Il devrait plutôt se situer à 4 %. Un taux trop élevé serait très défavorable à l’économie française. Cela concerne surtout le financement du logement social et de la politique de la ville, avait expliqué le 13 janvier dernier le gouverneur de la Banque de France. À noter que le taux des deux livrets devrait commencer à redescendre lors de la révision suivante en février 2024. Si, le taux d’inflation venait à baisser.