Le pouvoir d’achat des Français est un sujet qui tient à cœur Lidl. Pour cela, la chaîne décide de s’engager pour l’augmenter. Comment ? On vous dévoile tout.
Une énorme baisse des moyens des foyers
Le pouvoir d’achat des Français ne cesse de baisser, notamment pour les étudiants et les très jeunes clients. En effet, plus le temps passe, plus les plus jeunes et nombreux foyers ont du mal à boucler leur mois.
Si le gouvernement a déjà mis en place des mesures pour augmenter le pouvoir d’achat, il faut avouer que cela progresse très lentement. Incontestablement, ce sujet sera au cœur des débats politiques lors de l’élection présidentielle en 2022.
D’après un sondage réalisé par Opinion Way-Square, plus des ¾ des Français sont dans l’impasse à cause de la baisse de leur pouvoir d’achat. Ainsi, s’il y a bien une chose qu’ils attendent avec impatience, c’est les prix bradés notamment sur les produits alimentaires, l’énergie et le logement. Une si bien triste réalité qui touche Lidl ainsi que d’autres grandes marques de distribution qui tentent tant bien que mal de s’imposer.
Lidl s’engage à augmenter le pouvoir d’achat
Pour sa part, la chaîne allemande a décidé de répondre face à la concurrence en s’attaquant sur les produits alimentaires. Lors de son passage dans l’émission d’Europe Matin sur Europe 1, présentée par Dimitri Pavlenko, Michel Biero, directeur exécutif de Lidl France a évoqué le sujet. Il affirme ainsi vouloir « faire tampon », face à cette baisse significative des moyens des ménages. Pour ce faire, ils vont commencer par brader leur prix.
Cependant, cette décision à brader les prix aura une des conséquences sur toute la firme. Au micro d’Europe 1, Michel Biero explique : « Faire tampon, ça veut dire que l’on réduit nos marges. Et on ne répercute pas l’intégralité de la hausse des matières premières sur le prix de vente consommateur ».
Selon ses dires, si un produit alimentaire connaît une augmentation de 20 centimes, Lidl n’appliquera pas cette hausse de 20 centimes sur le prix en magasins. Toutefois, il souligne : « Mais peut-être de 12, 13 ou 15 centimes ». D’ailleurs, ce protocole ne s’appliquera pas à tous les produits. Le directeur exécutif de Lidl France indique : « Il y a le café, il y a les conserves qui vont augmenter un petit peu, précise-t-il. Il y a quelques produits, mais c’est très limité ».
Avant de conclure : « Ce qui est certain, c’est que les négociations à venir vont être assez tendues, dans le sens où tous les industriels s’engouffrent dans la brèche ». En tout cas, on se demande ce que les candidats à la présidentielle auront à répondre à ce sujet très sensible.