Les scientifiques découvrent que 2 000 km de la côte antarctique sont restés stables depuis 85 ans !

Les cotes antarctiques font actuellement face à des fontes de glaces. Il y a des parties qui sont tout de même restées stables.

Les fontes des glaces dans l’antarctique s’accélèrent

Pour la troisième année consécutive, le niveau des glaces de l’Antarctique a atteint un plus bas suite à des fontes. Effectivement, cela impacte la population mondiale. « Les scientifiques, on ne nous écoute pas ». « Les équipes qui étudient les glaciers antarctiques constatent une accélération généralisée de la perte de masse des glaciers […]. Ce qui provoque un déséquilibre et les glaciers » perdent leur volume « beaucoup plus rapidement », déclare le géologue espagnol sur l’île de Livingston, à près de 1 000 kilomètres des côtes du sud du Chili.

Professeur à l’université d’Alcala de Madrid, Miguel Angel de Pablo étudie depuis 16 ans les caractéristiques des sols gelés de l’Antarctique. D’ailleurs, ces derniers sont affectés par la crise climatique provoquée par l’émission massive de gaz à effet de serre. « Le problème, c’est qu’il n’est pas facile de se remettre de ces dégradations. Même si aujourd’hui on arrêtait tout, si on changeait notre rythme de vie dans les sociétés occidentales, demain les glaciers ne cesseraient pas de se dégrader, ni les sols gelés d’être perdus, ni les écosystèmes d’être affectés », affirme-t-il avec inquiétude. Ainsi, il y a une accélération des fontes des glaces sur l’Antarctique.

« Nous avons beau multiplier les avertissements pour sensibiliser la société à ce qui se passe, il me semble que nous, les scientifiques, on ne nous écoute pas, que nous sommes alarmistes, alors que ce n’est pas la réalité, on dit simplement ce qu’on voit », ajoute le chercheur. Ces trois derniers mois de février, l’étendue de glace du continent blanc a été inférieure à deux millions de kilomètres carrés.

Les conséquences du réchauffement climatique

À première vue, il y a une accélération générale des fontes des glaces sur l’Antarctique. « On trouve des icebergs minces qui sont simplement le résultat de la rupture de la glace qui se forme en hiver, ce qui n’est pas inquiétant et est normal. Le problème, c’est quand on trouve de gros icebergs, car cela indique que la banquise est en train de se briser », confie Miguel Angel de Pablo.

Par ailleurs, pour certains scientifiques, la surveillance satellitaire de l’Antarctique n’est pas suffisante pour déterminer avec certitude le lien entre le réchauffement climatique et la fonte des glaces de ce côté du continent, comme c’est le cas dans l’Arctique. Mais pour Miguel Angel de Pablo, la principale raison est bien « le réchauffement climatique ». « Il réchauffe une partie de la glace à la surface […] et également les océans ». Et si l’eau est plus chaude, les glaciers de l’Antarctique « se réchauffent en dessous et fondent beaucoup plus vite » dit-il.

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