Avant d’entamer un entraînement intensif ou faire une compétition, les sportifs doivent avoir les apports nécessaires en alimentation. Les buts sont de prévenir les déficits en vitamines et minéraux, éviter tout problème digestif, garantir une hydratation optimale. Mais surtout d’avoir de bonnes réserves énergétiques. Cela signifie une teneur en glycogène musculaire et hépatique optimale ou réserves de glucose dans les muscles et le foie. Ainsi, pourquoi les pâtes font un tel succès auprès des sportifs ? Les détails dans cet article.
Les pâtes : l’aliment préféré des sportifs
Pourquoi les pâtes font un succès chez les sportifs ? Les explications de Nicolas Aubineau. D’abord, « C’est un produit universellement connu, fait de céréales moulues et d’eau. Son succès s’est dessiné au cours du 19e siècle. En Occident, les pâtes alimentaires sont préparées avec une variété de blé dur, riche en protéines (et ainsi en gluten ; il en existe aussi sans gluten) et pauvre en amidon, qui est réduite en semoule ou en farine. D’autres types de pâtes existent, dépendant directement de la matière première : blé mou, mélange blé mou-blé dur, sarrasin, maïs, riz. Associés en plus petite quantité, on peut trouver de la farine de soja, du gluten, des légumes (ail, épinard, carotte, tomate, betterave…), des épices (paprika, curcuma, gingembre…), des herbes aromatiques (laurier, ciboulette, persil, thym…), des arômes, des colorants ».
Puis, les pâtes sont pratiques et ne représentent pas trop de dépenses. « Ce sont des aliments dits « économiques », polyvalents, faciles à préparer, qui peuvent être consommés froids, tièdes ou chauds, de manière simple ou élaborée. Aussi bien en entrée, potage, soupe, qu’en plat principal, ou même en dessert ».
Les apports de cet aliment
Les pâtes ont des avantages nutritionnels, ce qui explique leur succès auprès des sportifs. Toujours les explications du diététicien-nutritionniste. « C’est une source énergétique qualitative d’apport glucidique (25-30 g pour 100g de pâtes cuites) mais aussi protéique (5g pour 100g), carencée toutefois en lysine mais riche en gluten (à éviter en cas d’intolérance), et peu lipidique (moins de 1g pour 100g).
Les glucides présents sont pour la majorité des entités complexes, pourtant faciles à digérer. Elles sont bien assimilées par l’organisme. Et elles permettent de favoriser positivement les réserves en glycogène hépatique (foie) et musculaire, principal carburant de l’effort. Concernant l’apport calorique, ce n’est pas la pâte en elle-même qui est le plus gros fournisseur d’énergie mais l’accompagnement, très souvent, surtout s’il est à connotation lipidique (beurre, crème fraîche, fromage, poitrine fumée, huile végétale type olive). Côté micronutritionnel, c’est une bonne source de magnésium, zinc, phosphore, cuivre, fer, mais aussi vitamines B1, B3 et B5 ». Enfin, préférez-les toujours « al dente ». En effet, plus le temps de cuisson est long, plus les vitamines hydrosolubles du groupe B ont tendance à quitter les pâtes pour l’eau de cuisson.