Les médecins font une erreur de diagnostic sur un bébé de 40 jours, la suite est horrible !

Ce n’est que 3 ans plus tard que l’affaire est jugée. Ce lundi 25 juillet, le tribunal administratif de Montpellier rend son jugement en condamnant deux hôpitaux. Le motif de la condamnation est l’erreur de diagnostic sur ce bébé. 

Plusieurs erreurs de diagnostic sur un bébé

Le 31 juillet 2019, Aimeline et Matthieu Vialet arrivent aux urgences avec leur fils Raphaël parce que celui-ci était malade. L’enfant ne mangeait plus, n’urinait plus, vomissait de manière violente et répétée et commençait à changer de couleur. Précisons que le petit garçon était opéré de la naissance à cause d’un laparoschisis. Il s’agit d’une absence de fermeture de la paroi abdominale au niveau de l’intestin. Son teint est blanchâtre et son ventre marbré. Il va de soi que ses parents étaient extrêmement inquiets. D’autant plus que c’est la deuxième fois que leur bébé était à aux urgences pour les mêmes symptômes .La première fois, le pédiatre qui diagnostiquait l’enfant avait conclu un reflux gastrique et avait renvoyé la famille chez eux. 3 jours plus tard, les parents retournent de nouveau à l’hôpital de Perpignan.

Cependant, ce jour-là, personne ne les avait reçus en priorité. La jeune maman demandait un docteur en urgence, mais ce n’est qu’une heure après qu’un pédiatre ausculte l’enfant. Le pédiatre qui ausculte l’enfant était le même que celui qui les a reçus lors de leur première visite. Cette fois-ci, le professionnel de la santé déduisait une gastro-entérite. Pourtant, la maman insistait pour refaire une seconde analyse. Pour elle c’était plus grave. Mais le pédiatre refuse de faire une prise de sang. Le médecin a donc fait une erreur de diagnostic sur ce bébé. 

Le pire est arrivé

Pour soigner la gastro-entérite, l’enfant est placé sous perfusion pour être réhydraté. Très vite, son état de santé se dégrade à vue d’œil. Ce n’est qu’une heure plus tard qu’un autre médecin intervient, et constate la gravité de la situation. Il conclut qu’il y a eu une erreur de diagnostic sur le bébé. En réalité, Raphaël Vialet était atteint d’une entérocolite nécrosante, une maladie inflammatoire qui attaque les intestins et qui touche principalement les nouveau-nés prématurés. Rapidement, l’enfant est intubé, placé dans un coma artificiel puis transféré par hélicoptère à l’hôpital Purpan de Toulouse pour y être opéré. Ce fut la dernière fois que les parents voient leur fils en vie. Le jeune enfant de 40 jours s’éteint le 2 août 2019.

3 ans plus tard, deux hôpitaux sont reconnus coupables de ces erreurs de diagnostic sur ce bébé. Les deux hôpitaux sont responsables, mais à différent niveau. La responsabilité suite à la mort du bébé a été imputée à 75 % à l’hôpital de Perpignan. En effet, ce sont les erreurs de diagnostic qui ont entraîné la mort du bébé. Le CHU de Toulouse est également reconnu responsable de ce décès, à hauteur de 25 %. Il était coupable de ne pas avoir informé les parents du risque de la première opération.

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