Dans le détail, l’encours a atteint 33,49 milliards d’euros de plus sur les livrets A et les LDDS qu’ils n’en ont retirés. Les intérêts versés sont supérieurs du fait surtout de la remontée des taux d’intérêt l’an dernier. La date de versement se fait en deux étapes le 1er février puis le 1er août.
L’encours des livrets A et LDDS
En effet, l’encours des livrets A et des Livrets de développement durable et solidaire (LDDS) a gagné 40 milliards d’euros en 2022. C’est un record depuis 2012, du fait du fort niveau de dépôts et d’intérêts versés en fin d’année. Ce sont les données diffusées lundi par la Caisse des dépôts (CDC). Il s’établissait au 31 décembre 2022 à 509,7 milliards d’euros, contre 469,7 milliards à fin 2021. Dans le détail, les épargnants français ont déposé 33,49 milliards d’euros de plus sur les livrets A et les LDDS qu’ils n’en ont retirés.
Mais les intérêts des livrets A et LDDS versés au titre de l’année 2022 sont supérieurs à 2020 du fait d’un encours un peu plus élevé. C’est grâce à la remontée des taux d’intérêt l’an dernier, en deux étapes le 1er février puis le 1er août. Le total est donc au plus haut depuis 2012, année faste pour les deux livrets. Ils avaient agrégé à l’époque 49,16 milliards d’euros de collecte nette et 6,62 milliards d’intérêts.
L’augmentation du taux d’intérêts
L’épargne réglementée a de nouveau le vent en poupe depuis le début d’année dernière. Le mois de décembre en témoigne, avec 2,69 milliards d’euros ajoutés au total concernant l’encours des livrets A et LDDS. La hausse des taux de rémunération joue à plein. Encore à son niveau plancher de 0,5 % il y a un an. Le taux du livret A a doublé une première fois au 1er février 2022 puis une nouvelle fois au 1er août. Pour atteindre 2 %, conséquence d’une formule de calcul intégrant l’inflation, élevée en France.
La hausse des prix encourage par ailleurs les Français à optimiser davantage leur épargne en déplaçant par exemple sur leurs livrets A de l’argent dormant sur les comptes courants. Au 1er février 2023, le taux du livret A sera relevé à 3 %. Comme l’avait acté le 13 janvier le ministre de l’Économie Bruno Le Maire. C’était une proposition du gouverneur de la Banque de France. Une première depuis 2009.