Une quatrième couleur fait son apparition dans les feux tricolores. C’est une gestion plus efficace de la circulation.
L’apparition des feux tricolores
Les feux de signalisation, ou feux tricolores, font aujourd’hui partie de notre quotidien. En effet, le tout premier feu de signalisation apparait à Londres le 9 décembre 1868. Il est alors bien éloigné de la version que nous connaissons. Inventé par l’ingénieur John Peake Knight et monté sur un pied d’acier à 7 mètres de haut. Ainsi, il était composé de 2 écriteaux pivotants indiquant « stop » et « prudence » et surmontés par une lanterne à gaz pouvant éclairer en rouge ou en vert.
Pour changer la signalisation, un agent devait tourner manuellement la lanterne à l’aide d’un levier. Un accident, quelques mois après son installation, met fin à l’expérience. C’est finalement le 5 août 1914 que sont installés les premiers feux de signalisation électriques à Cleveland, aux Etats-Unis. Ces feux, qui étaient bicolores et accompagnés des mots « arrêt » et « marche ». D’ailleurs, ils étaient gérés manuellement par un policier de l’intérieur d’une cabine et accompagné d’un signal sonore indiquant aux automobilistes les changements de feux.
En France, le premier feu de signalisation apparait le 5 mai 1923, au croisement des boulevards Saint-Denis et Sébastopol, à Paris. Accompagné d’une sonnerie, il compte un feu unique, sur lequel se détache le mot « Halte ! » en lettres rouges. Les premiers feux tricolores, quant à eux, sont apparus aux Etats-Unis en 1920 grâce au policier William Post. Comme aujourd’hui, ils étaient rouge, orange et vert pour réduire les accidents causés par les freinages d’urgence. En France, on retrouve une mention d’un feu tricolore dans une édition du Petit Parisien de mars 1928. En 1931, la première Convention sur l’unification de la signalisation routière encourage l’utilisation du feu tricolore. Une mesure adoptée largement en France au cours des années 30.
La signification des feux tricolores
Le feu tricolore est contrôlé par un système électrique qui utilise des minuteries pour réguler la durée de chaque couleur. Effectivement, les feux tricolores modernes sont généralement équipés de capteurs de mouvement Ces derniers permettent au système de changer de couleur en fonction du trafic présent sur la route. Voici la signification de ces feux tricolores :
- La couleur rouge du feu tricolore : signifie « arrêt ». Lorsque le feu est rouge, les conducteurs doivent s’arrêter complètement avant la ligne blanche ou le panneau d’arrêt. Le rouge est la couleur la plus importante et ne doit jamais être ignorée.
- La couleur jaune du feu tricolore : signifie « attention ». Lorsque le feu est jaune, cela indique que le feu va bientôt passer au rouge. Les conducteurs doivent ralentir et se préparer à s’arrêter. Cependant, si le conducteur est déjà engagé dans l’intersection, il peut continuer à avancer avec précaution.
- la couleur verte du feu tricolore : signifie « aller ». Lorsque le feu est vert, les conducteurs peuvent avancer en toute sécurité. Cependant, les conducteurs doivent également faire attention aux piétons et aux autres véhicules qui pourraient traverser l’intersection.
En cas de panne d’un feu tricolore, les conducteurs doivent traiter l’intersection comme un panneau de signalisation d’arrêt. Ils doivent s’arrêter complètement à la ligne blanche ou au panneau d’arrêt, puis procéder en fonction de la signalisation de la rue ou de la signalisation de la main donnée par un agent de la circulation. Il est essentiel que les conducteurs comprennent la signification de chaque couleur et qu’ils respectent chaque feu tricolore. Ignorer un feu tricolore peut causer des accidents graves. Il semblerait qu’un quatrième couleur est en train de faire son apparition avec les feux tricolores.
Une quatrième couleur intègre les feux tricolores
Les feux tricolores ont été mis en place pour harmoniser et de fluidifier le trafic. Toutefois, pour une gestion plus efficace de la circulation, une quatrième couleur pourrait s’intégrer aux feux tricolores prochainement. Il s’agit du blanc. L’introduction d’une quatrième couleur aux feux tricolores va aider à mieux gérer la circulation. Elle aidera à ne plus attendre de longues minutes à un feu rouge alors qu’il n’y a aucune voiture à l’intersection. Le but est donc de fluidifier encore plus la circulation, pour le plus grand bonheur des conducteurs pressés. Ainsi, quand le feu affiche le blanc, vous pouvez simplement suivre les voitures autonomes devant vous. Si elles avancent, vous avancez, si elles s’arrêtent, vous vous arrêtez. Ainsi, fini les arrêts aux feux tricolores qui vous font perdre de précieuses minutes.
De vraies avancées technologiques
L’apparition de la quatrième couleur aux feux tricolores s’appuie intégralement sur les nouvelles technologies. Cette nouveauté se tourne vers les voitures autonomes comme guide de la circulation. Ce type de véhicule a fait son apparition dans le monde il y a quelque temps. De plus, ces ordinateurs sur roue usent de leur plein potentiel pour optimiser la fluidité de la circulation. Selon les tests menés par les chercheurs, cet ajout aux feux tricolores permet d’améliorer la fluidité du flux de 40 à 99 %. Un avantage certain que tous les conducteurs rêvent certainement d’expérimenter.
« Donner un certain contrôle du flux de trafic aux véhicules est une idée relativement nouvelle, appelée paradigme de contrôle mobile… Il peut être utilisé pour coordonner le trafic dans n’importe quel scénario impliquant des véhicules autonomes. Mais nous pensons qu’il est important d’intégrer le concept de lumière blanche aux intersections, car cela indique aux conducteurs humains ce qui se passe, afin qu’ils sachent ce qu’ils sont censés faire lorsqu’ils approchent de l’intersection » déclare l’auteur correspondant Ali Hajbabaie. Ce quatrième couleur de feux tricolores est nécessaire pour la gestion de la circulation et restent utiles.