L’entourage d’Emmanuel Macron tente de désamorcée la situation concernant la réforme des retraites. Pour cela, ce mercredi dernier Elisabeth Borne a eu un entretien avec les syndicats.
L’entourage d’Emmanuel Macron et la réforme des retraites
Ce mercredi dernier, une rencontre a eu lieu entre les syndicats et Elisabeth Borne. Cependant, l’Elysée vient de faire part de sa détermination sur ce projet. À première vue, Emmanuel Macron et son entourage ne compte pas se détourner de la réforme des retraites. « Si le rôle du président de la République est de prendre une décision en fonction de l’opinion, point n’est besoin d’avoir une élection présidentielle » avait déclaré l’entourage de celui qui est marié à Brigitte Macron En effet, reculer ne fait pas partie du programme du chef d’Etat et de son équipe. « Si les gens voulaient pas des 64 ans, ce n’était pas le président qu’il fallait mettre en tête au premier tour » ont-ils martelé auprès de BFMTV. Vraisemblablement, Emmanuel Macron et son entourage ne veulent pas se détourner de la réforme des retraites.
Élisabeth Borne est tout de même au plus mal depuis le recours au 49.3 mi-mars. Cependant, la première ministre a tenté de relancer le dialogue avec les groupes parlementaires et les syndicats pour arranger les choses. Malheureusement, cette échange de trois heure n’a duré que 55 minutes suite à l’initiative de Laurent Berger, le patron de la CFDT. « La crise sociale est en train de se transformer en crise démocratique », a déploré le syndicaliste.
Un grand échec
Un grand nombre de Français sont loin d’être d’accord avec la réforme des retraites. Effectivement, en ce moment, l’exécutif mise sur la décision du Conseil constitutionnel le 14 avril pour sortir de la crise. « Si le rôle du président de la République est de prendre une décision en fonction de l’opinion, point n’est besoin d’avoir une élection présidentielle », a fait savoir l’entourage d’Emmanuel Macron sur la réforme des retraites.
La réunion des syndicats avec Élisabeth Borne est un véritable échec. Par ailleurs, c’était « un échange respectueux où chacun a pu s’exprimer et s’écouter ». « Je n’envisage pas d’avancer sans les partenaires sociaux », avait confié la Première ministre. De leur côté, les syndicats sont partis pour une journée de mobilisation de plus.