Les conséquences de l’inflation ont touché toutes catégories de personnes notamment, les salariés. On a donc eu recours à des indexations pour diminuer les impacts de l’inflation. Toutes ces dernières protègent moins les travailleuses. En conséquence, l’écart salarial entre les hommes et les femmes s’est aggravé à cause de ces indexations automatiques. On vous donne les détails.
Les indexations automatiques aggravent l’écart salarial entre les hommes et les femmes
Les indexations automatiques qui sont censées protéger les salariés ne font que creuser l’écart entre les hommes et les femmes. En effet, ces indexations protègent plus les travailleurs que les travailleuses. Pour les hommes et les femmes qui ont travaillé pendant au moins trois années consécutives pour le même employeur, cet écart a augmenté de 4,4 % l’année dernière. Tout cela d’après une étude de Securex qui a été publiée mardi.
L’étude a été faite auprès de 50 000 travailleurs et près de 10.000 entreprises. La différence entre la rémunération annuelle brute totale a atteint 8.764 euros en 2022 (38.145 euros pour les femmes et 46.909 pour les hommes). Même s’il y a eu une augmentation des salaires. Cela s’explique par le fait que les femmes ont plus recours au temps partiel. Et elles sont nombreuses dans des secteurs à bas salaires (soins, titres services, vente…) et ont une période d’absence plus longue.
Les entreprises doivent prendre des mesures
Selon Securex, les femmes dont le salaire est plus faible ont vu leur revenu augmenter dans une moindre mesure. En conséquence, elles sont plus touchées par l’inflation que les hommes. Ainsi, pour réduire cet écart salarial entre les hommes et les femmes, causé par les indexations, les entreprises doivent prendre des dispositifs. Notamment pour les femmes qui restent plus longtemps chez le même employeur, d’après Heidi Verlinden, research project manager chez Securex. « Les entreprises devraient examiner, avec un œil critique, leurs politiques salariales actuelles et veiller à ce que les postes et l’ancienneté soient alignés, quel que soit le sexe du travailleur ».