+ 65 % en Hongrie, entre + 30 et 32 % en Lituanie, Estonie ou Slovaquie. En un an, le prix du pain a flambé de près de 20 % dans toute l’Union européenne. Mais bonne nouvelle pour la France. Car l’augmentation du prix du pain en France est peu comparé aux autres pays.
L’augmentation du prix du pain
En cause de l’augmentation du prix du pain en France. L’invasion de l’Ukraine par la Russie, ce qui a « énormément perturbé les marchés mondiaux », les deux pays étant des fournisseurs majeurs de céréales, blé, maïs et engrais. « Avant la guerre, le prix du blé avait déjà augmenté en raison de sécheresse et d’incendies, et celui du beurre à cause du manque de producteurs de lait, explique Dominique Anract, président de la Confédération nationale de la boulangerie et boulangerie-Pâtisserie française aux Echos. Depuis le début de la guerre en Ukraine, tous les postes de dépense en boulangerie ont augmenté : la farine, mais aussi les salaires, les emballages, les œufs – à cause d’épisodes de grippe aviaire – et maintenant, tout le monde est très inquiet de la hausse des prix de l’énergie. »
L’inflation n’est pas le même pour chaque pays
Naturellement, tous les États membres de l’Union européenne ne connaissent pas le même taux d’inflation. Le pays le plus touché par cette augmentation du prix du pain ? La Hongrie subit une hausse spectaculaire de 65,5 %. Suivent ensuite la Lituanie, l’Estonie, la Slovaquie, la Lettonie et la Pologne avec des augmentations comprises entre 32 et 30 %. Bonne nouvelle toutefois, la France tire son épingle du jeu. L’Hexagone fait en effet partie des pays qui subissent le moins l’inflation sur le prix du pain, avec une légère hausse de 8, 2 %. La Norvège (8, 1 %) et la Suisse (3,9 %) font, elles aussi, partie des meilleures élèves et clôturent le classement.