L’exposition sur Johnny Hallyday réalisée par Laeticia Hallyday en Belgique a donné beaucoup de fil à retordre aux organisateurs. On vous raconte tout dans cet article.
Voici tout ce qu’il faut savoir sur l’exposition sur Johnny par Laeticia Hallyday
Le 20 décembre dernier, l’exposition a été inaugurée à Bruxelles, en Belgique. C’est Tempora qui a réalisé cet évènement, en étroite collaboration avec Laeticia Hallyday. Le but était de marquer les cinq ans de la disparition du Taulier. D’un point de vue scénographique, artistique, émotionnel, le pari était gagné. Pour information, il y a eu 3.000 m2 en forme de guitare qui plonge dans l’intimité du Taulier. Pour autant, à mi-parcours de son exploitation en Belgique, le bilan de l’exposition sur Johnny par Laeticia Hallyday semble mitigé.
Cette exposition est un travail de réflexion, de collecte d’objets, de production et d’installation. Les équipes de Tempora ont eu trois ans de préparation. Un travail qui aura aussi coûté 8,5 millions d’euros aux producteurs. Ainsi, il fallait tout rentabiliser. Pour cela, l’organisation tablait sur un prévisionnel d’environ 150.000 visiteurs à Bruxelles et 400.000 à Paris pour une durée totale d’un an. Sauf qu’après un peu plus de trois mois, les comptes ne sont pas bons. « Nous devons être à plus de 50.000 visiteurs », assure François Henrard. Il s’agit du chef des projets chez Tempora. Il poursuit ensuite : « si on extrapole, on devrait atteindre l’objectif ». Le responsable espère donc doubler le nombre de visiteurs sur les trois derniers mois. Voici ce qu’il déclare : « Les dates de fermeture ne sont pas encore décidées, tout est encore possible ».
« La répartition est très inégale »
Force est de constater que l’exposition sur Johnny par Laeticia Hallyday ne rencontre pas un franc succès. En effet, alors que l’exposition est ouverte toute la semaine, de 10 heures à 18h30, cela ne représente qu’une moyenne de 440 visiteurs par jour. Cela correspond à une petite cinquantaine par heure. Le fait est que l’on ne se marche pas dessus pour faire le tour de la collection. « La répartition est très inégale et c’est vrai qu’en semaine, c’est plus calme que le week-end où les créneaux sont pleins », reconnaît François Henrard. Un fait « culturel » selon lui. En effet, on ne rencontrera pas cette situation à Paris en raison « d’un bassin de population plus important ». Ainsi, cela va assurer un flux de visiteurs « quasi tout le temps ».