La réforme des retraites en France est d’abord un projet de loi visant à refondre en profondeur le système de retraite français pour les concernés. Cette réforme fait partie du programme électoral du Président de la République, Emmanuel Macron. Elle est inspirée par les économistes français favorables aux retraites par points.
Les concernés par la réforme des retraites peuvent s’attendre à quoi ?
Le Haut conseil des finances publiques (HCFP), estime que la hausse de l’âge légal de départ, mesure phare de la réforme des retraites présentée par le gouvernement, « pourrait conduire 50 000 personnes à décaler leur départ » cette année. Une estimation qui a été rendu public le lundi 23 janvier. Parmi les actifs qui devraient prendre leur retraite en 2023, Une personne sur quinze quittera plus tard que prévu. Or, il y en a sans doute plus de 700 000 comme les années précédentes. Une statistique assez considérable et surprenante.
Par ailleurs, le projet du gouvernement prévoit de relever l’âge légal de départ à partir du 1er septembre. Cela est fait, à raison d’un trimestre par génération. Ainsi, les personnes nées entre le 1er septembre et le 31 décembre 1961 seront les premières concernées par cette réforme des retraites. Donc, leur âge légal de départ passera à 62 ans et trois mois.
Très peu de conséquences pour les finances publiques en 2023
Jusqu’à aujourd’hui, le projet est encore « incomplet ». De ce fait, selon le HCFP: il ne permet pas « d’évaluer l’incidence de moyen terme » de la réforme des retraites. Mais « compte tenu des informations disponibles », cette mesure d’âge « réduirait les dépenses » de 200 millions d’euros cette année. Le « maintien dans l’emploi » de ces actifs doivent également générer « des revenus supplémentaires », non quantifiés, mais qui « devraient être faibles ». Ainsi, les concernés par cette réforme des retraites doivent d’abord attendre.
Le HCFP estime que ces revenus seront insuffisants pour compenser la réévaluation des petites pensions, « dont le coût (…) a été provisionné de l’ordre de 400 millions« . En y ajoutant 100 millions pour « des mesures sur la pénibilité et l’usure professionnelle » , l’ardoise des « dépenses supplémentaires » s’établit à 600 millions d’euros. C’est autant que pour celles « en faveur des transitions emploi-retraite ». Soit un « coût net estimé à 400 millions« , selon le HCFP. Ce dernier conclut que« la réforme des retraites aura un impact très faible sur les finances publiques en 2023″.