La prise chronique de ce type de médicaments est capable d’augmenter le risque de démence, d’après une étude

Des scientifiques américains annoncent que la prise chronique de certains types de médicaments va augmenter le risque de démence. C’est un médicament fréquemment prescrit chez les seniors en France. D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), plus de 55 millions de personnes seraient atteintes de démence dans le monde. Il y a au moins 10 millions de nouveaux cas diagnostiqués.  De plus, la démence est la septième cause de décès chez les personnes âgées.

Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) un danger pour les seniors ?

Des scientifiques ont décidé de faire une étude sur la prise d’inhibiteurs de la pompe à protons (IPP). En effet, ce sont des médicaments grandement prescrits en France chez les seniors. Ils servent à traiter les brûlures d’estomac et les reflux acides. Cependant, la prise de ces médicaments cause un risque accru de gastro-entérite, d’insuffisance rénale, d’accident vasculaire cérébral (AVC). Il y a aussi le décès prématuré suite à la prise de ces médicaments. Mais cette fois, les chercheurs se penche sur le fait que la prises de ces médicaments est capable d’augmenter le risque de démence. Les résultats de cette étude avaient été partagé dans la revue Neurology. Pour leur recherche, il y a 5.712 personnes qui ne souffraient pas de démence, avec une moyenne d’âge de 75 ans.  Cependant 26 % des participants sont sous IPP au cours de la recherche.

Le risque de démence et la prise de certains médicaments

Les scientifiques se sont donc penché sur l’âge, le sexe, l’origine et les maladies chroniques des participants. Effectivement, cela peut être le diabète et l’hypertension. Par conséquent, sur les 4.222 volontaires qui n’ont pas pris de médicaments, 415 ont développé une démence. En plus, sur les 497 personnes qui ont pris des IPP pendant près de 4 ans et demi, 58 ont développé une démence. Les scientifiques ont donc conclu la prise de médicalement comme les IPP pendant plus de 4 ans et demi. Il y a un risque de 33 % sur le long terme seulement. À première vue, il a été prouvé que la prise de ce médicament va augmenter le risque de démence.

« Cette étude ne prouve pas que les médicaments contre le reflux acide provoquent la démence » déclare Kamakshi Lakshminarayan, autrice principale de l’étude. « Il s’agit seulement d’une association. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour confirmer nos résultats dans d’autres grands groupes d’étude et comprendre le lien possible entre l’utilisation à long terme d’IPP et le risque plus élevé de démence. Néanmoins, la scientifique conseille aux patients qui prennent ces médicaments de consulter leur médecin traitant « avant tout changement afin de discuter du meilleur traitement possible » avait-elle ajouté. Ainsi, même si la prise de ces médicaments semble augmenter le risque de démence, l’arrêt brutal de la prise va aggraver les symptômes.

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