Face à l’inflation galopante, le gouvernement envisagerait de revaloriser la prime d’activité. On vous dit tout.
La bonne nouvelle vient de tomber : la prime d’activité, versée aux travailleurs modestes, devrait être revalorisée de 4 % par anticipation à l’inflation.
Prime d’activité revalorisée de 4 %
Le gouvernement compte bien limiter les impacts de l’inflation sur les Français. Ainsi, il envisagerait de revaloriser la prime activité par anticipation, à hauteur de l’inflation projetée sur 2022, soit 4 %, d’après les Echos. Versée par les Caisses d’allocations familiales ou la mutuelle sociale agricole, sur demande, cette prime est octroyée aux travailleurs modestes du public ou du privé, aux indépendants et aux agriculteurs. Son objectif est d’inciter les travailleurs les plus précaires à reprendre une activité professionnelle. Quant à son montant, il varie en fonction des revenus et de la composition de la famille.
Selon l’hebdomadaire, cette revalorisation de la prime d’activité devrait entrer en vigueur « cet été avec effet rétroactif au 1er juillet ». Notant qu’elle a déjà fait l’objet d’une augmentation à hauteur de 1,8 % au 1er avril. Ainsi, le montant forfaitaire pour une personne peut atteindre 563,68 euros par mois.
Par ailleurs, comme la prime d’activité est calculée en référence au SMIC, déjà revalorisé à deux reprises cette année (en janvier et en mai), le nombre de bénéficiaires devrait augmenter. En effet, si le SMIC augmente, le point de sortie de l’aide augmente également. Ce qui permettrait ainsi à plus de salariés d’être éligibles. En mars dernier, la prime d’activité a concerné 4,6 millions de ménages, pour un budget d’environ 10 milliards d’euros.
Conditions d’attribution
Pour être éligible à la prime d’activité, il faut remplir certaines conditions. À savoir :
- être âgé de 18 ans et plus ;
- avoir une activité professionnelle ;
- être de nationalité française OU de nationalité suisse OU être ressortissant de l’Espace économique européen OU posséder un titre de séjour en cours de validité depuis au moins 5 ans ;
- résider en France de manière stable, c’est-à-dire plus de 9 mois par an.