La polémique sur le rachat d’actions en France : quelle approche adopter ?

Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire vient de faire part d’une mesure qui vise à une equitabilité du rachat d’actions France. C’est une pratique qui a pour but de conserver ses propres actions en les rachetant sur le marché.  Le ministre de l’Economie incite les entreprises concernées par cette pratique de revoir leurs accords d’intéressement.

Le rachat d’actions en France

Le rachat d’actions e fait partie des pratiques les plus pratiquée en entreprise de nos jours. Effectivement, il est capable de grandement impacter le partage de la valeur d’une entreprise donnée. Dernièrement, le ministre de l’Économie en France met en avant la question du rachat d’actions et les accords d’intéressement et de participation. « Quand une entreprise a de quoi racheter des actions, elle sera obligée de rouvrir les accords d’intéressement et de participation. Elle devra donner plus aux salariés avec toujours la même logique : le travail doit payer », avait-il affirmé de BFM Business.

Notant que le rachat d’actions (ou buy back en anglais) est une opération ou une société rachète ses propres actions pour leur annulation. Effectivement, le but de ce rachat est de faire diminuer le nombre de titres en circulation.  Cela est mis en place quand une entreprise est cotée en bourse afin que le prix des achats vole en éclat. Le rachat d’actions peut finir par la diminution du nombre d’actions en circulation.

Lorsqu’une société émet de nouvelles actions, il y a un effet dilutif où les anciens actionnaires possèdent une part théoriquement moins importante du capital et donc des bénéfices (cet effet est d’ailleurs compensé par la prime d’émission).  À l’inverse, le fait de racheter ses propres actions se traduit par un effet relutif, où chaque actionnaire devient propriétaire d’une part plus grande du capital. Par conséquent, il y aura une hausse de leurs bénéfices. Cet effet relutif est censé va engendrer une hausse du cours de l’action. Ainsi, la valeur de la société reste la même mais le nombre de parts est réduit. Chaque part a donc forcément plus de valeur.

Les conséquences de cette pratique

Une fois le rachat d’actions finalisés, les actions détenues par la société peuvent être :

  • Annulées par le biais d’une procédure de réduction de capital. Les actions vont simplement disparaitre
  • Redistribuées gratuitement ou sous la forme d’un complément de rémunération aux salariés et dirigeants de la société.

Le rachat d’actions que ce soit en France ou dans un autre pays par une société cotée a un effet positif pour les actionnaires. Ces derniers vont voir la valeur de leurs actions augmenter et certains ratios financiers s’améliorer. Le buy back peut être perçu comme un mode de rémunération alternatif des actionnaires en lieu et place des dividendes.

Pour de meilleurs mesures

Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire vient de se pencher sur le rachat d’actions en France. D’ailleurs, il avait mis en place une mesure d’accords d’intéressement et de participation. Une décision qui, est loin de faire l’unanimité auprès des Français. Il y en a qui sont plutôt en faveur d’une taxe plus élevée sur ces opérations. Ce fut le cas de Jean-Paul Mattei. « Les rachats d’actions ont considérablement connu une hausse en France et à l’international ces dernières années. Ils ont quasi doublé sur un an » avait-il déclaré.  Une situation difficile car ces opérations ont été mis en place pour des objectifs de court terme. Il s’agit notamment de la rémunération des actionnaires en complément du versement de dividendes.

Rachat d’actions en France : vers des allègements de charges ?

De son côté, Jean-René Cazeneuve (Renaissance) annonce son désaccord à fiscalité plus élevée pour le rachat d’actions en France. Par ailleurs, pour sa défense, il affirme que cette pratique n’est pas « condamnable » en soi. Il veut une tout autre approche. « Ce qui est important pour nous, c’est le partage de la valeur. J’espère que le gouvernement viendra dans l’hémicycle avec une proposition de taxation limitée aux entreprises qui ne feraient pas ce partage de la valeur » avait déclaré Jean-René Cazeneuve (Renaissance).

Le ministre de l’Économie a aussi parlé des allègements de charges pour les salaires compris entre 2,5 et 3,5 fois le salaire minimum. « Les allègements de charges, ça marche, on a créé deux millions d’emplois grâce à cela depuis 2017 » avait-il martelé. Malheureusement, le coût de ces allègements a connu une hausse cela pèse plus sur l’État. C’est la conséquence du fait que le salaire minimum est indexé sur l’inflation. En ce moment, la question de rachat des action en France est eu centre des discussion.

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