Selon la Banque de France, le PBI va connaitre une croissance de 0,2% au premier trimestre. Une estimation compatible avec la croissance de 1% annuelle qu’estime le gouvernement.
La Banque de France annonce une croissance au premier trimestre
« Nos estimations suggèrent que le PIB serait en hausse de +0,2% au premier trimestre. Ce sera tiré par les services marchands », pouvait-on lire dans la note de conjoncture de mars de la banque centrale. Effectivement, la banque de France estime une croissance de l’activité économique de la France au premier trimestre de cette année. D’ailleurs, cette estimation est vraiment compatible avec une prévision de 1% de croissance sur l’année selon Olivier Garnier. Des propos que le directeur général des statistiques, études et international de la Banque de France avait affirmé durant une conférence de presse. « Mais cela nécessiterait un peu d’accélération de l’activité au cours des trimestres suivants » avait-il confié en même temps. Notant que la Banque de France avait fait une estimation d’une croissance de 0,2% de croissance au premier trimestre. De son côté, l’activité économique française va faire face à une croissance de 0,8% en 2024.
Un contraste est mis en avant
Cette situation va tout de même dépendre des trimestres suivants d’après les propos d’Olivier Garnier. De plus, il est possible que l’Insee revoit à la hausse durant l’année un chiffre trimestriel de croissance déjà publié. C’est une chose qui va surprendre comme ce fut le cas en 2023 pour les chiffres du deuxième trimestre. À première vue, la croissance au premier trimestre 2024 serait marquée par une « divergence entre l’industrie et les services », selon Olivier Garnier de la Banque de France. « Le PIB serait porté ce trimestre par les services marchands, grâce notamment aux services aux ménages, à l’information, communication, aux services de transport et aux services aux entreprises, tandis que l’activité dans le commerce serait stable », martèle la Banque de France dans son communiqué.
« En revanche, l’industrie et la construction seraient en repli durant ce même trimestre », ajoute le directeur général des statistiques, études et international de l’institution. Du côté de l’industrie manufacturière, la hausse de la production en février (+0,9%) est loin d’être suffisant pour compenser la baisse de 1,6% en janvier et la stabilité de mars. « Toutefois, pour la construction, l’activité évolue peu en mars. Tant dans le gros œuvre que dans le second œuvre » affirme la Banque de France. Par ailleurs, les carnets de commandes restent « dégradés dans ce secteur » sur le trimestre. Pour le début du deuxième trimestre, le tableau va mettre en avant un contraste. « L’activité progresserait de nouveau dans les services. Plus légèrement dans l’industrie et se dégraderait dans le gros œuvre du bâtiment » annonce comme prévisions la Banque de France pour le mois d’Avril.