Depuis quelques jours, Kev Adams se trouve au centre d’une accusation d’arnaque d’avoir fait la promotion d’un projet de film NFT qui n’a jamais vu le jour.
750 investisseurs escroqués
Dimanche 23 avril, Médiapart a publié une enquête choc qui a fait couler beaucoup d’encres. Dans celle-ci, le site d’investigation dévoile au grand jour la participation de Kev Adams a participé à un projet de film d’animation douteux de NFT : Plush.
En 2021, un investisseur en cryptomonnaies basé à Dubaï, au nom de Fabien Tref, a proposé à Kev Adams de prêter sa voix et de promouvoir son film d’animation. Le but de celle-ci était de réunir une base d’investisseurs via les NFT (Non-Fungible token). Séduit par l’idée du projet, comme certaines stars à l’exemple de Camille Lellouche, Ryan Bensetti ou encore Maitre Gims, l’humoriste a accepté de participer. Ainsi, en mai 2023, il a partagé des vidéos très enthousiastes sur les réseaux sociaux. Dans les séquences, il était apparu aux côtés d’un des porteurs du projet. Celui-ci était déguisé dans un costume d’ours en peluche, qui n’est autre que le personnage principal du film.
Dans ces vidéos, Kev Adams a convaincu les investisseurs potentiels de participer en leur faisant miroiter une belle somme. Cependant, un an plus tard, la production du film était vouée à l’échec. En effet, celui-ci n’a jamais vu le jour. Pire encore, les investisseurs ont perdu la quasi-totalité de leur mise. Au total, ce sont près de 770 investisseurs qui auraient perdu plus de 1,5 million d’euros. Mediapart rapporte que l’argent investi aurait disparu. Une véritable douche froide pour ces investisseurs.
Kev Adams se désolidarise du projet NFT
Depuis la publication de cette enquête sur le projet NFT par Mediapart, Kev Adams s’est retrouvé au centre d’une accusation d’arnaque. Face à l’ampleur de la situation, l’humoriste a tenu à se défendre. Dans un communiqué partagé sur ses réseaux sociaux lundi, il s’est désolidarisé du projet. Il explique avoir été embarqué dans le projet, sans en avoir été « le cerveau ». « L’idée était simple : je devais prêter ma voix à un dessin animé potentiel et en faire la promotion. Autrement dit : exercer mon métier. C’EST TOUT », a-t-il souligné. Dans son message Kev Adams expliquait qu’il était loin de se douter par la suite que le projet « était trop ambitieux et inadapté au marché des NFT et du cinéma ».
Selon l’humoriste, il s’est fait aussi avoir par ce projet, en précisant qu’il n’y a jamais touché « aucune rémunération ». Il dit « regretter que des personnes se sentent aujourd’hui lésées ou trahies ». « Contrairement à ce que certains articles font croire, je ne suis pas le “cerveau” d’une opération ou d’une arnaque quelconque. […] Je me retrouve aujourd’hui au cœur d’une polémique qui remet en cause mon intégrité et mon honnêteté vis-à-vis de mon public » a conclu Kev Adams.