Il a été prouvé que le moment et la fréquence à laquelle nous mangeons joue un rôle important. Et la solution à cela, c’est la pratique du « jeûne intermittent ». De plus, ce dernier nous permet d’avoir des effets bénéfiques intéressants pour notre santé.
L’histoire du jeûne intermittent
D’abord le mot “ intermittent” fait référence à l’alternance des phases où l’on ne mange pas et des périodes de prise alimentaire. Pourtant, ce n’est pas une nouvelle méthode. Notamment,chez les animaux, c’est très fréquent qu’ils doivent s’adapter à leurs contraintes écologiques et physiologiques. En outre, chez l’humain, il y a environ 30.000 ans passés, certains de nos ancêtres Homo sapiens ont déjà pratiqué le jeûne. En effet, leur survie dépendait d’une prise alimentaire suffisante. D’autre part, l’abstinence alimentaire volontaire est indissociable à l’histoire de l’humanité. Surtout dans le contexte religieux, comme dans le christianisme, l’islam. Sans oublier le judaïsme, l’hindouisme ou encore le bouddhisme. On pourrait alors les comparer à la pratique du jeûne intermittent. Par ailleurs, en médecine, c’est déjà depuis l’Antiquité qu’Hippocrate et Galien le prescrivent aux malades.
Par contre, c’est au XIXe siècle que la pratique redevient populaire. Spécialement aux États-Unis. C’est le docteur Edward Hooker Dewey qui propose de manger moins en sautant le petit déjeuner. On peut le considérer comme l’inventeur du jeûne intermittent. Essentiellement, grâce à son ouvrage No-Breakfast Plan and the Fasting-cure « Le programme sans petit déjeuner et la cure par le jeûne ».
Les meilleurs types de pratique du jeûne intermittent
En réalité, cette pratique regroupe plusieurs approches, qui diffèrent légèrement entre elle. Néanmoins, peu importe la méthode utilisée, les restrictions sont uniquement destinées qu’à la nourriture, jamais la prise d’eau. Comme pratique de jeûne intermittent, il y a d’abord Le «eat-stop-eat». Il a été proposé par Brad Pilon. Cela consiste à alterner des jours où l’on mange normalement, et des journées sans manger. Dans le but d’avoir deux jours de jeûne non consécutifs dans la semaine. Ensuite, on retrouve la méthode 5:2. Elle a été développée dans les années 2000 par Michelle Harvie et Tony Howell. Elle consiste à alterner en semaine entre des journées où l’on mange normalement et deux jours où l’on réduit son apport calorique de 70 à 75%. Finalement l’alimentation limitée dans le temps ou « Time-restricted fasting». Pratiquement, le principe est de réduire sa fenêtre de prise alimentaire entre six et dix heures pas jour.