Celui a présenté le crime sous toutes ses coutures à la télévision se retrouve à son tour devant la justice. Jean-Marc Morandini a comparu devant le tribunal de première instance de Paris. Le motif : corruption de mineurs et harcèlement sexu*l.
Rappel sur les faits de cette histoire
Cela fait plusieurs mois que Jean-Marc Morandini traine ces histoires en justice derrière lui. Le 13 juin dernier, un procès le concernant s’est ouvert au tribunal correctionnel de Paris. Pour rappel, les motifs de ce procès sont : harcèlement sur mineur et travail dissimulé. Pour le coup, le procès n’a pas vraiment trainé. Et pour cause, dès le lendemain, le dossier était bouclé. Nous savons que ses avocats ont plaidé la relaxe. Quant au Ministère public, il requiert 06 mois d’emprisonnement avec sursis. Le jugement sera rendu le 29 août prochain.
Pour rappel, toute cette malheureuse histoire a commencé à cause d’un article paru dans Inrocks. Un article quoi date de l’année 2015 tout de même. Le texte accusait Jean-Marc Morandini d’avoir abusé de deux jeunes comédiens. Et ce, alors que ces derniers passaient des castings. Quant au journaliste, il explique que ses demandes étaient tout simplement pour connaitre les limites des jeunes garçons. Pourtant, les enquêtes ont révélé une réalité bien plus glaçante. Apparemment, l’homme utilisait une fausse identité : Catherine Leclerc. C’est de cette manière qu’il demandait l’envoi par mail de vidéos de ces jeunes garçons.
Jean-Marc Morandini use de tous les recours possibles
Malgré la courte durée du procès, il n’a pas manqué de rebondissements. En effet, à la fin du premier jour, Jean-Marc Morandini s’en est pris à l’un des avocats de la partie civile. D’après ses explications, ce dernier aurait tenté de le corrompre. Il lui aurait demandé la somme de 60 000 euros contre le retrait de plainte de l’une des victimes. Et l’ancien animateur ne s’est pas gêné de désigner l’avocat en question. Il s’agit d’un certain Arash Derambarsh. Evidemment, l’avocat en question a refuté les faits.
Quoiqu’il en soit, Jean-Marc Morandini n’est pas sorti de l’auberge. Et pour cause, ce n’est pas la seule affaire en justice qui lui pend au nez. Pour rappel, la justice française l’avait déjà condamné pour corruption de mineurs en décembre 2022. Il avait alors écopé d’une peine d’emprisonnement de un an avec sursis. Naturellement, il avait fait appel de la décision. Ainsi, il est toujours présumé innocent à l’heure où nous écrivons.