Jean-Luc Delarue prenait 20 grammes de cocaïne par semaine c’est fini, sinon je meurs avait-il assuré, un an avant sa disparition…

Dix ans déjà qu’il nous a quittés, des suites d’un cancer de l’estomac et du péritoine. Pendant des années, Jean-Luc Delarue a mené un autre combat contre la drogue, dont il s’était expliqué un an avant sa mort. On vous en dira plus à ce sujet dans les prochains paragraphes.

Jean-Luc Delarue est la drogue

Il s’était confié à Benoît Duquesne dans l’émission Complément d’enquête dont le numéro spécial était consacré aux addictions sous toutes leurs formes. A l’antenne, il avait assuré, 4 mois après le début d’une cure : « Moi c’est fini à vie l’alcool, c’est fini à vie la drogue, c’est fini à vie les médicaments, je n’ai pas le choix sinon je meurs ».

Et d’expliquer que Jean-Luc Delarue prend de la drogue. Surtout pour la dose de cocaïne qui était dangereusement montée à 20 grammes par semaine. Jean-Luc Delarue avait alors reconnu « Je dormais plus, j’écrivais un bouquin, je voulais absolument le finir avant fin août. Et j’étais tombé dans un truc, je ne sais plus si je prenais de la cocaïne pour écrire un livre ou si j’écrivais un livre pour me donner des raisons de prendre de la cocaïne ». Perdu entre le jour et la nuit, il était « complètement tombé dedans » et ne « savait plus comment en sortir »…

Cela l’aidé émotionnellement

Au cours de cet entretien, Jean-Luc Delarue avait également confié avoir consommé de la drogue quasiment tout le temps tout seul.  Et de tordre le cou à une idée reçue sur la cocaïne : « On dit que c’est une drogue festive, pour moi ça n’a jamais été une drogue festive. Ça a toujours été une drogue de solitaire ». A vif, le quarantenaire avait admis qu’il utilisait la drogue » pour mettre ses émotions sous cloche ». Et de conclure : « Parce que, sans doute que je contrôlais mal mes émotions. Surtout parce que je voulais les contrôler et je pense qu’il ne faut pas les contrôler ».

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