Que ce soit le RSA, la prime d’activité et les allocations familiales ! Bref, les prestations sociales vont rencontrer une hausse en avril prochain. On fait le point.
Une hausse des prestations sociales prévue prochainement
Le gouvernement a effectivement fait savoir qu’une augmentation de 1,6% des prestations sociales est prévu pour avril 2023. Toutefois, les associations d’aide aux plus précaires, ont fait part au ministre de leur incompréhension face à une revalorisation jugée largement insuffisante, selon Noam Leandri. Ce denier qui est le président du Collectif Alerte, qui rassemble 34 associations de lutte contre la pauvreté. En effet, Noam Leandri a déclaré « on était tous unanimement choqués, on a trouvé ça indécent. On espère encore que la décision bougera d’ici au 1er avril, mais j’ai indiqué au ministre qu’on ne pouvait pas laisser cela sans suite ».
Pour ce responsable associatif, la hausse « anticipée » des prestations sociales octroyée à partir de juillet 2022 était « intelligente ». En effet, elle a permis de faire face à une inflation évaluée par l’Insee en moyenne à 5,2% en 2022. Néanmoins, « les prix continuent d’augmenter, on est très loin d’arriver à la fin d’une spirale inflationniste », a-t-il insisté. Les prix à la consommation ont augmenté en moyenne de 6,2 % sur douze mois. Mais au moins de 14 à 15% sur les produits alimentaires et de première nécessité, qui constituent une part importante du budget des publics précaires.
« Les prix continuent d’augmenter »
Cette réévaluation a été calculée à partir de la moyenne des taux d’inflation mensuels au cours de l’année écoulée, soit 5,6 % de plus qu’en avril 2022. Mais la hausse réelle en avril 2023 a été ramenée à +1,6%. Effectivement, le gouvernement a tenu compte de la hausse exceptionnelle de 4% qui avait été accordée de manière « anticipée » en juillet 2022, a précisé le ministère à l’AFP.
Pour Noam Leandri, la hausse des prestations sociales octroyée à partir de juillet 2022 était « intelligente ». Puisqu’elle a permis de mieux affronter l’inflation, évaluée par l’Insee en moyenne à 5,2% en 2022. Le ministre a pris la parole lors de la première réunion d’une cellule consacrée à la « surveillance de l’inflation », a déclaré son bureau. Cette dernière « se réunira à nouveau prochainement pour anticiper les mesures et dispositifs nécessaires. L’objectif est de protéger les plus fragiles face à la hausse des prix ». Et « conserver une forte vigilance sur les risques de basculer dans la pauvreté », a assuré cette source.