L’inflation a engendré un non accès à une alimentation saine pour les familles modestes. Une situation qui est loin d’être surprenante vu la hausse du prix des produits alimentaires.
Inflation : un non accès à l’alimentation saine
D’après une enquête de l’association Familles rurales, le prix moyen d’un menu de panier mensuel s’élevait à 734 euros pour les premiers prix. Elle est notamment de 814 euros pour les marques nationales et 1 179 euros pour les produits bio. En effet, avec ces montant, plusieurs familles de Français non plus accès a une alimentation saine à cause de l’inflation. D’ailleurs, le prix de ce panier est bien pire dans l’Hexagone. Suite à cette situation, L’association Familles rurales a donc adressé une lettre ouverte à François Braun, ministre de la Santé et de la prévention. Elle veut qu’une allocation mensuelle de 65 euros soit mis en place pour les plus démuni. Néanmoins, cela va tout de même couter 7,2 milliards chaque année. « Il s’agirait plus d’un investissement que d’une charge, défend Nadia Ziane. Chaque année, notre assurance maladie dépense — juste pour l’obésité et le surpoids — plus de 20 milliards d’euros en soignant des pathologies qu’on aurait pu éviter, en s’alimentant plus sainement » avait déclaré l’association. D’ailleurs, suite à ce non accès a l’alimentation saine du a l’inflation a aussi causé de l’obésité.
Un grand plan pour l’alimentation
En plus d’une enveloppe de 65 euros par mois, l’association réclame également à l’État un grand plan global. Effectivement, ce dernier devrait expliquer à la population les méfaits d’une alimentation inadaptée . « Assez peu de personnes mesurent que ne pas mettre cinq portions de fruits et légumes dans notre assiette est déterminant pour notre santé d’aujourd’hui et de demain », dévoile Nadia Ziane. Notant que seulement 32 % des adultes et 10 % des enfants mangent réellement cinq fruits et légumes par jour. À première vue l’inflation a grandement causé le non accès a une alimentation saine de plusieurs personnes. De plus, les différentes crises comme celui de l’énergétique n’a pas facilité la situation. « La nutrition est une porte d’entrée intéressante, mais elle est insuffisante, estime de son côté Pauline Scherer. On ne peut pas juste dire aux plus précaires “vous pouvez changer vos pratiques alimentaires et faire des économies en mangeant plus sain et plus durable”. Il y a un enjeu de transition pour toute la population, aussi pour les classes moyennes et supérieures. Il faut que ça redevienne un enjeu commun » révèle l’association.