La CAF et la Drees font un bilan très positif de la revalorisation de l’indemnité d’activité. Pour cette réforme, on attend 1,3 million de bénéficiaires en plus. Celle-ci semble d’ailleurs plus conséquente que la dernière hausse en 2019.
La revalorisation des indemnités d’activité
Les prestations sociales dont les Français bénéficient vont bientôt augmenter. Son augmentation attendue est de 4 %. Cette augmentation est comme celle des allocations familiales, les minima sociaux et les pensions de retraite de base. L’intention provient du texte récent relatif au projet de loi sur le pouvoir d’achat. Censée protéger les citoyens contre l’inflation, elle est à l’origine de la revalorisation de toutes ces prestations sociales. Cette résolution coûtera très cher au gouvernement. En effet, 8 milliards d’euros sont prévus pour la revalorisation des indemnités d’activité.
Notons que cette prime vise surtout à inciter les travailleurs précaires à reprendre une activité professionnelle. C’est donc une façon pour le gouvernement d’encourager ces citoyens face à l’inflation de produire et de devenir des citoyens actifs pour le pays. C’est comme si le gouvernement investissait.
Qui a le plus à gagner ?
Conformément au bilan de la CAF et de la Direction de la recherche, des études de l’évaluation et des statistiques (Drees), une certaine catégorie de personnes est très avantagée, par la revalorisation de l’indemnité d’activité. Ils constatent que : « Les principaux gagnants de cette réforme sont ceux dont les revenus sont compris entre 1 000 et 1 500 euros par mois » .
En effet, ces bénéficiaires touchaient déjà une indemnité d’activité d’un montant plutôt considérable. Dans certains contextes, quelques-uns recevaient même dans les environs de 300 euros par mois. Mais aussi pour les couples. « Dans le cas d’un couple où les deux conjoints ont un emploi rémunéré au Smic, chacun bénéficie de l’augmentation du bonus individuel maximal de la prime d’activité de 90 euros par mois ».