Ce jeune homme serait responsable d’un gros incendie en France. Il serait à l’origine d’une catastrophe qui a causé l’incendie des tunnels romains de Sernhac. À partir du 16 juillet, le jeune homme était en détention provisoire après avoir reconnu les faits.
Incendies en France : Le responsable du gros incendie
Le 8 juillet dernier, un incendie s’est déclaré en France. Un vent violent avait rapidement propagé le feu. Les feux ont détruit près de sept hectares de pinède dans le Gard. Par précaution, il a fallu évacuer les habitants des lieux à proximité. Heureusement, le feu n’a pas endommagé leurs maisons. L’extinction du feu a suscité l’intervention de nombreux agents incendiaires. Pas moins de 11 patrouilles de gendarmerie, 92 pompiers, trois canadairs, 16 camions citernes, ont dû intervenir. Un Dash et un hélicoptère étaient à leur disposition. Les pompiers gardois venaient à peine d’éteindre le feu qui a frappé Générac. Pour rappel, la mairie de Générac voulait porter plainte pour acte de malveillance. Le feu qui a détruit 230 hectares de la commune était probablement d’origine criminelle.
Quant à l’origine des incendies à Sernhac, des recherches sont encore en cours dans toute la France pour retrouver le responsable. Et il semble que l’origine soit aussi un acte criminel. La Cellule de recherches des causes et circonstances de l’incendie (RCCI) est venue sur le terrain. Les agents de RCCI ont pour but de déterminer la cause de l’incendie. Ils sont chargés de trouver le départ du feu qui a causé l’incendie. Ils enquêtent pour savoir si des traces hydrocarbures ou des produits accélérant la propagation du feu étaient présents. Pour cela, ils devront établir des bases solides afin de déterminer si un incendie était d’origine criminelle ou accidentelle. S’il s’agit d’un incendie volontaire, la cellule de recherche s’occupera de trouver le responsable de l’incendie en France. Concernant le feu, il s’est éteint le 15 juillet.
Un deuxième au même endroit
Dans la soirée du vendredi 15 juillet, un autre incendie s’est déclaré. Les enquêteurs avaient déjà un responsable pour le premier cas d’incendie en France. Lorsque le deuxième feu s’est déclenché au même endroit à la même heure, le doute des enquêteurs se sont confirmés. Heureusement, le deuxième incendie a été rapidement maîtrisé. Il n’a détruit que 5 000 m² de terrain. Le même soir, le suspect a été interpellé. Confronté aux faits, le jeune habitant de la commune a avoué son implication dans les deux incendies. Ce jour-là, les habitants de Sernhac ont repéré le jeune homme qui venait de déclencher l’incendie. Il s’agit du même individu qui a provoqué l’incendie du 8 juillet.
Le dégât de l’incendie a touché 7 hectares de terrains à Sernhac. Le feu a touché une zone qui refermait un aqueduc romain vieux de plus de 2 000 ans. Ce vestige se classe parmi le patrimoine mondial de l’Unesco. Les investigations ont montré que c’était par esprit de vengeance qu’il avait déclenché les deux incendies. Le jeune homme de vingtaines d’années est en effet un saisonnier que la municipalité a recruté. Le feu de Lédenon à mené à la décision de confier la surveillance du Sernhac à une personne. Le jeune homme a donc été engagé. Il devait d’abord au préalable suivre une journée de formation à l’ONF. L’habitant de Sernhac s’occupait de la surveillance des incendies. En un temps record, il a alerté pas moins de trois départs de feu. Seulement, ses alertes semblaient être trop parfaites, au point d’attirer les suspicions des enquêteurs.