Le rapporteur général du budget annonce que les impôts locaux des foyers français ont connu une baisse de 18,4 % entre 2017 et 2023. La principale cause de cette situation n’est autre que la suppression de la taxe d’habitation pour les résidences principales. Détails.
Une baisse des impôts locaux en 2024
La suppression de la taxe d’habitation pour les résidences principales fait partie des bonnes nouvelles que les Français ont reçu pour cette année. D’ailleurs, la fin de cette taxe a permis aux foyers français de payer moins d’impôts locaux entre 2017 et 2023. L’an passé, les Français ont payé en moyenne 1 200 euros d’impôts locaux. Cela apporte un petit plus au budget d’un foyer. De plus ces dernières années, les Français ont dû faire face à des hausses de toute part. Cela incluait les prix alimentaires, celui de l’énergie c’est-à-dire les couts de la vie en général. Chaque foyer sera tout de même gagnant en ce qui concerne la baisse des impôts locaux.
Dans une note à l’Assemblée nationale, qui paraît ce mardi, Jean-René Cazeneuve (Renaissance), le rapporteur général du budget fait part de ce phénomène. Effectivement, il met en avant une baisse de 18,4 % entre 2017 et 2023. Une situation due à la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales. En 2023, un ménage français a payé en moyenne 1 200 euros d’impôts locaux, soit une baisse de 22 % en euros courants. Le rapporteur affirme notamment que la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales, achevée en 2023, représente à elle seule 17 milliards d’euros en moins à payer pour les ménages. En même temps, il y a aussi les taxes foncières, les taxes d’habitation sur les résidences secondaires et celles liées au ramassage des ordures. Ils représentent pas moins de 37,1 milliards d’euros en 2023, contre 45,5 milliards d’euros en 2017.
Les entreprises font partie des bénéficiaires
La baisse des impôts locaux est perceptible sur l’impôt local réclamé aux entreprises. En effet, il y a une diminution de 13,2 % entre 2017 et 2023. Au total, cela a rapporté 37 milliards d’euros l’an dernier, contre 42,7 milliards d’euros en 2017. Le rapporteur affirme aussi que la suppression progressive de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), qui doit s’échelonner jusqu’en 2027, représente l’essentiel de cette diminution. Par ailleurs, les entreprises n’ont pas échappé, par exemple, à la hausse de la taxe foncière sur les propriétés bâties (+11,8 %). De son côté, Jean-René Cazeneuve estime que les collectivités territoriales ont, dans le même temps, vu leur situation financière s’améliorer à la faveur de compensations financières par des fractions de la TVA.